Le tronçon de la RN42 reliant les communes de Hammam Righa à Hadjout, dépendant respectivement des wilayas de Aïn-Defla et de Tipasa, sur une distance de 24 km, resté fermé durant la décennie noire, fait l'objet de rénovation à partir du territoire de la commune de Boumedfaa, en passant par celui de Hammam Righa jusqu'à la limite nord de la wilaya de Aïn-Defla, plus précisément à l'entrée de la commune de Merad relevant de la daïra de Hadjout, dans la wilaya de Tipasa, indiquent nos sources. Les travaux, lancés par la DTP de la wilaya de Aïn-Defla depuis plus d'un mois, tirent presque à leur fin, à la grande satisfaction des riverains. Cette réalisation a permis aux rares habitants ayant résisté aux terroristes de sortir de leur enclavement. En effet, depuis jeudi dernier, des minibus de 6 places octroyés aux jeunes dans le cadre de l'Ansej assurant la liaison Hammam-Righa-Merad ont fait leur apparition sur la RN42 au grand bonheur des aviculteurs, des apiculteurs et des cultivateurs de vignoble, habitant les piémonts de Zaccar. Dans le même registre, le DTP de Tipasa a affirmé le week-end dernier à la presse que pour le reste du tronçon non encore réfectionné reliant la localité de Merad à Hadjout sur une longueur linéaire de 15 km, une enveloppe de 13 milliards de centimes a été dégagée pour sa réparation dans les meilleurs délais. Il faut savoir que ce tronçon menant à la station thermale de Hammam-Righa est très fréquenté durant les week-ends et les vacances scolaires, notamment par les curistes venant de plusieurs wilayas du pays. Notons par ailleurs que la quasi-totalité des habitations des douars longeant ce tronçon est inhabitée. Quelque 44 logements ruraux réalisés en 2002 par la wilaya de Aïn-Defla au douar Sidi Bousliman, relevant de la commune de Hammam Righa, sont vides, servant de refuge aux dealers, alcooliques et toutes sortes de dangereux reptiles.
