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Un fléau qui croît à l'ombre de l'impunité
Le travail au noir à Béjaïa
Publié dans Le Temps d'Algérie le 22 - 03 - 2009

Nous n'avons pas de chiffres précis sur le nombre de personnes qui travaillent au noir sur le territoire de la wilaya de Béjaïa, mais les initiés ont la certitude qu'elles seraient des milliers à trimer sans couverture sociale ni même le droit de contester sur les conditions de travail.
Les travailleurs sont donc contraints contre leur gré d'accepter ces conditions contraires à la loi car, au moindre mot qui ne plaît pas au patron, l'employé indélicat est licencié illico presto sans autre forme de procès.
Les personnes qui travaillent au noir sont rémunérées à la journée, généralement pas plus de 400 à 500 DA.
Les salariés permanents sont loin du SNMG, qui est de 12 000 DA actuellement. Les choses se corsent davantage si les employés sont des pères de famille, donc astreints à gagner leur pain, nonobstant les conditions de travail et le montant de la rétribution.
A côté de ses ouvriers dont les droits sont piétinés, il y a les jeunes qui arrivent sur le marché de l'emploi.
Ces derniers n'ont d'autre issue que de se laisser exploiter, malgré eux, et cela rien que pour acquérir de l'expérience dans le domaine professionnel. Ceux-là constituent pour les employeurs, peu enclins à respecter la vie humaine et les droits des hommes, un véritable réservoir de mains-d'œuvre corvéables à souhait et qui reviennent moins chers.
Esclavage des temps modernes
L'Etat perd, par conséquent, des sommes faramineuses du fait du non-paiement des impôts par ces «barons» ventripotents. Les employés ne peuvent prétendre à aucun remboursement des frais médicaux, étant donné qu'ils ne sont pas déclarés à la CNAS.
En plus des consultations médicales, il y a les médicaments qu'ils payent rubis sur l'ongle. Si quelqu'un a plusieurs malades chez lui, ou des malades chroniques, les choses deviennent, alors, dramatiques. Non seulement ces personnes malades ne se soignent pas, mais voient leur maladie s'aggraver de plus en plus.
Le pouvoir d'achat des personnes travaillant au noir avec des rémunérations misérables ne peut être que fantomatique.
Imaginons une famille de 6 personnes, qui vit avec 10 000 DA par mois ? Avec la cherté de la vie et l'inflation, qui vont crescendo, cette famille est vouée à tendre la main, en vendant ce qu'elle a de plus cher, sa dignité.
Les conditions de travail sont très dures pour ces citoyens. Qu'il pleuve ou qu'il vente, qu'il fasse froid ou qu'il y ait canicule, les conditions climatiques sont expurgées dans les lieux de travail.
Il faut travailler plus pour rapporter plus au patron, c'est la devise dans ce monde inhumain. La retraite ?
Ces gens ne la connaîtront guère, ils continueront à trimer tant qu'il leur reste un semblant de force, que l'employeur s'efforcera d'exploiter jusqu'au dernier souffle.
Le chantage est monnaie courante dans ce milieu de vipérins. Le salaire dérisoire que proposent certains employeurs est «à prendre ou à laisser». Et si jamais le chercheur d'emploi fait la moue, il lui est signifié clairement qu'il y en a d'autres qui attendent.
Le travailleur n'a d'autre choix que d'abdiquer et d'accepter, à son corps défendant, la proposition malhonnête du «négrier».


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