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Les salles sans la fête
Point Net
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 09 - 2014

Nos fêtes sont tristes à mourir, mais les «salles des fêtes» n'en finissent pas de pousser. Elles sont un créneau d'investissement «tendance» au même titre que les «rôtisseries» qui enfument, jusqu'à la nausée, quelques nouveaux quartiers d'une capitale pieds et poings liés, livrée au bazar, au mauvais goût et au gain sans effort. Comme «la poule qui veut imiter la perdrix», les Algériens renoncent de plus en plus aux bonheurs simples qu'ils ont toujours trouvés dans la chaleur de leur espace naturel et la décontraction conviviale des fêtes sans calcul. Ils ont abandonné les retrouvailles gaies et généreuses pour découvrir les célébrations froides et guindées dans de lugubres garages pompeusement appelés «salles des fêtes».
Pour la frime, ils s'en vont payer au mètre carré des soirées où seul l'horrible bruit des talk-box suggère qu'on s'amuse. Aux alentours, et souvent plus loin, de braves citoyens malades, attendus par de rudes journées de travail ou simplement pas obligés de partager le tapage, n'ont aucun moyen de prémunir leurs tympans de l'horreur.
A l'intérieur, une foule d'invités pressés d'en finir fait quand même semblant d'être heureuse. Un parterre masculin ou féminin pluriel, rarement les deux ensembles, esquisse des sourires figés dans l'hypocrisie et des pas de danse manquant mortellement de conviction. Nos mariages, fiançailles et circoncisions deviennent de plus en plus orphelins du couscous savoureux et du chant spontané, des cours intérieures et des terrasses aménagées, troqués contre des flonflons de pacotille exhibés dans des décors de bordèle.
Les invités et ceux qui les invitent peuvent souffrir, mais ils sont libres d'être masochistes. Ils doivent même payer pour ça. Mais les habitants du quartier qui souffrent le martyre doivent-ils se résigner à être invités malgré eux à ces impitoyables cacophonies qui envahissent leur espace vital et violent leur tranquillité ?
Doivent-ils se soumettre au diktat de propriétaires sans foi ni loi, dont l'exploitation de bâtisses qui ne répondent à aucun cahier des charges, aucune norme technique à respecter et aucune étude de faisabilité, empoisonnent la vie de paisibles citoyens qui n'ont pas besoin de ça ? Il y a quelque temps, des salles ont été fermées après des enquêtes commodo et incommodo.
Et qu'est-ce qui a changé depuis pour qu'elles puissent reprendre leur activité ? Et la police qui ne vient jamais quand les riverains l'appellent pour constater leur calvaire et l'illégalité de l'activité de la reprise ? En attendant quelque réponse à ces questions que les citoyens se posent à Alger comme partout ailleurs dans le pays, la «fête» peut apparemment continuer. Avec ses décors, ses hypocrisies, ses flonflons et surtout ses désagréments.


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