Une étude américaine a montré que les enfants qui restent plus de deux heures par jour devant la télévision, en dehors des autres écrans (ordinateurs, tablettes…), voient leur risque d'hypertension artérielle augmenter de 30 % durant l'enfance et l'adolescence, ce qui accroît les risques de souffrir de maladies cardiovasculaires à l'âge adulte. De nombreux travaux l'ont déjà démontré, la télévision précoce a des conséquences néfastes sur le développement psychomoteur et la santé des tout-petits. Elle altère les capacités d'apprentissage et de concentration, perturbe le sommeil, favorise la prise de poids… Encore récemment, une étude américaine a mis en relief les perturbations de l'acquisition du langage chez les jeunes enfants trop exposés au petit écran. Selon les chercheurs, le lien entre des comportements sédentaires et l'obésité a déjà été établi, tout comme celui entre l'obésité et l'hypertension artérielle, «mais c'est la première fois qu'une étude objective fait un lien direct entre un mode de vie sédentaire et une hypertension indépendamment de l'adiposité. Reste à savoir si la télévision agit directement sur la pression artérielle ou par le biais des comportements associés, en particulier le grignotage. L'augmentation de tension pourrait aussi être induite par les troubles du sommeil associés à l'abus de petit écran. Il est également possible, selon eux, que les dépenses métaboliques de l'organisme soient encore plus faibles lors du visionnage de la télévision qu'au cours d'autres activités sédentaires. Pratiquer une activité physique quotidienne est le meilleur moyen pour augmenter l'oxygénation du cœur et diminuer la pression artérielle. C'est pourquoi il est conseillé aux enfants de bouger au moins deux heures par jour.