Une convention tripartite a été signée hier par l'Agence nationale de gestion de microcrédit (Angem), le Fonds de garantie mutuelle du microcrédit (FGMMC) et les cinq banques publiques dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles modalités d'accompagnement des jeunes promoteurs. Elle a été paraphée par les responsables des banques et de l'Angem, en présence du ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, Djamel Ould Abbès, et du ministre des Finances, Karim Djoudi. Les clauses de cette convention s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des nouvelles mesures décidées lors de la réunion interministérielle du 6 juillet 2008 visant notamment à faciliter les procédures du financement des projets d'activités présentés par les jeunes promoteurs et à éliminer les obstacles rencontrés par ces jeunes durant le parcours de la création de leurs propres microentreprises. Les procédures de préparation et d'évaluation des projets liés à l'éligibilité des prêts et aides prévus par les textes en vigueur ainsi que les modalités portant adhésion des banques au FGMMC, figurent parmi les volets de cette convention. Elle porte également sur les mesures de la mise en œuvre et la réalisation des garanties couvertes par le fonds, les modalités liées au paiement des bonifications des taux d'intérêt sur les microcrédits consentis par la banque et consommés par les promoteurs. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a indiqué à cet effet que «la microfinance au sens large est un dispositif qui participe à conforter le processus de croissance et de relance économique». «Les banques financent globalement pour un montant de près de 117 milliards de dinars, sous forme de crédits destinés aux projets d'activités des jeunes promoteurs dans le cadre de l'ensemble des dispositifs de l'emploi de jeunes», ce qui représente, a-t-il dit, une «croissance significative» qui affirme ainsi «la présence de l'Etat dans les actions de soutien». 105 198 dossiers financés à avril dernier Pour sa part, M. Ould Abbès a indiqué que le dispositif de l'Angem représente un «système régulateur et stabilisateur» au plan social par la création d'emplois, saluant par la même occasion les efforts des banques dans le financement des projets d'activités des jeunes. Le ministre a précisé que le bilan cumulé du dispositif de l'Angem a montré à la fin du mois d'avril dernier que 105 198 dossiers d'activités ont été financés, générant la création de 157 809 emplois. Il a ajouté que l'enveloppe financière globale dégagée dans le cadre du financement des dossiers d'activités de jeunes gérés uniquement par le dispositif Angem, durant la période 2005-2009, a atteint environ 2 milliards de dinars.