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Le mécanisme d'Anticythère
Publié dans Le Temps d'Algérie le 02 - 06 - 2009

En 1901, l'épave d'un navire grec est découverte au large de l'île d'Anticythère. La cargaison du navire est exceptionnelle pour les archéologues : statues, pièces de bronze…
Cependant, au milieu de toutes ces pièces rares, en 1902, un archéologue grec remarque d'étranges pièces. Il s'agit de roues dentées maintenues entre elles par les restes d'une structure en bois.
Que fait cet étrange mécanisme dans une cargaison datée de 100 à 150 avant notre ère ? Cependant, le mécanisme d'Anticythère vient de livrer la plupart de ses secrets grâce aux chercheurs du Antikythera Mechanism Research Project.
Technologies grecques et romaines
Si la Grèce et la Rome antiques nous fascinent, ce n'est certainement pas pour leur technologie. Il faut bien reconnaître que dans ce domaine, ces civilisations n'étaient pas particulièrement avancées.
Nous n'avons retrouvé aucune machine ou invention prouvant une maîtrise quelconque du calcul des mouvements des planètes ou apparenté à un calendrier astronomique. Pourtant, ce mécanisme semble bien être en rapport avec l'astronomie.
Un mécanisme encombrant
Tout d'abord, il est important de souligner que l'étude des inscriptions que cet objet porte a permis d'affirmer qu'il date bien d'environ 100 à 150 avant notre ère.
Débarrassées de sa gangue de calcaire et de corail, les scientifiques ont remplacé en 1958 les parties oxydées par le métal originel. Les pièces de la machine ont ainsi été reconstituées. 82 fragments avaient été découverts.
L'appareil se présente comme une boîte de 20 cm d'épaisseur avec trois cadrans métalliques gradués capables de se mouvoir indépendamment.
Deux autres cadrans composés de plusieurs cercles mobiles se trouvent à l'arrière de l'appareil. Sur tous ces cadrans sont indiqués des signes astronomiques.
La boîte est couverte d'inscription et comporte un calendrier astronomique. L'intérieur est composé d'un mécanisme complexe de roues dentées, d'aiguilles mobiles, d'axes et de tambours. L'ensemble fonctionne manuellement.
Pour retrouver un engrenage aussi sophistiqué, il faut attendre les horloges astronomiques du XIVe siècle.
Donc, comment les artisans de la Grèce ancienne ont-ils pu fabriquer un mécanisme aussi précis avec la faible technologie qu'on leur attribue ?
Hypothèses et controverses
Pour certains, ce sont les restes d'un astrolabe, c'est-à-dire d'un instrument qui permet de mesurer la hauteur d'un corps céleste au-dessus de l'horizon. Pour d'autres, l'objet est plus récent et s'est retrouvé par hasard dans l'épave.
Cette dernière hypothèse va tout de même à l'encontre des datations effectuées. Le docteur de Solla Price, qui a été le premier à vraiment s'intéresser à cet objet, écrit, en 1959, un article à son sujet :
«La machine d'Anticythère ressemble à une horloge astronomique sans balancier. Elle a été conçue comme une machine à calculer qui permet d'obtenir instantanément des renseignements sur les phases de la lune, la position des planètes et sur les cycles cosmiques.» Il titre d'ailleurs son article : Un antique ordinateur grec.
L'écrivain Arthur C. Clarke décrit bien la situation en soulignant que «si la perspicacité des Grecs de l'Antiquité avait été à la hauteur de leur ingéniosité, la révolution industrielle aurait commencé 1 000 ans avant Christophe Colomb.
Dernières découvertes sur le mécanisme d'Anticythère (septembre 2008)
L'AMRP, Antikythera Mechanism Research Project, a publié un article dans le magazine Nature le 31 juillet 2008 concernant de nouvelles découvertes sur le mécanisme d'Anticythère.
Grâce à un scanner conçu spécialement pour l'occasion, on sait maintenant que ce mécanisme avait plusieurs fonctions :
Prévoir les éclipses Dates des Jeux olympiques Calendrier civil corinthien
L'intérieur du mécanisme est d'une grande complexité avec un assemblage d'une trentaine de roues dentées, d'engrenages précis au millimètre, de cadrans, d'aiguilles et de spirales annotées.
Grâce aux dernières recherches, les scientifiques ont pu affiner leurs connaissances du mécanisme. Il comporte par exemple un système précis de compensation des décalages des éclipses dans le temps.
De plus, l'origine de ce mécanisme semble avoir été découverte. Il aurait été créé à Syracuse, ville natale d'Archimède.
Rien ne prouve pour le moment que c'est bien le génial mathématicien qui en est le créateur mais ça reste une hypothèse plausible.
Cependant, il s'agirait plutôt d'un héritage indirect car le mécanisme est daté entre 100 et 150 avant notre ère et Archimède est mort en 212 avant notre ère.


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