Les travailleurs du secteur des travaux publics interpellent le ministère de tutelle pour l'actualisation de leur plateforme de revendications en demandant l'établissement d'un calendrier qui permet la résolution des questions qui restent en suspens. C'est ce que nous a déclaré hier Said-eddine Ghoul, membre de l'Union nationale du travailleurs du secteur des travaux publics, qui est revenu sur la rencontre qu'il a tenue il y a une semaine avec le premier responsable du secteur, Abdelkader Ouali. «Nous avons exposé, lors de cette réunion, les préoccupations des travailleurs au ministre, tout en lui demandant de laisser ouvertes les portes du dialogue», a souligné le syndicaliste. Le représentant des travailleurs a salué l'attitude du ministre qui était à l'écoute. Le membre de la formation syndicale affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) qui se dit favorable au dialogue et à la concertation soutient que «cet outil est le meilleur moyen de résoudre les dossiers en suspens. C'est dans ce cadre que notre interlocuteur a mis l'accent sur la nécessité d'activer le travail de la commission mixte pour, estime-t-il, «accélérer les choses». Parmi les dossiers non encore solutionnés, il évoque celui relatif aux primes et au système indemnitaire qui doit, selon lui, être revu. «L'indemnité doit passer de 25 à 40% du traitement de base pour tous les travailleurs sans exception», a-t-il soutenu. Revoir également la prime de maintenance pour les fonctionnaires recrutés dans le cadre de l'autoroute Est-Ouest est l'autre revendication des travailleurs du secteur. La création de primes spécifiques telles les primes de contagion, de risque et d'astreinte, figurent également dans la liste de revendications transmise au département de Abdelkader Ouali. Il est question aussi de prendre en charge le statut des contractuels qui exigent leur permanisation. «Il y a même des chefs d'équipe et de section dont la situation n'est pas encore réglée», explique le syndicaliste. Cette revendication qui date depuis plus de deux longues années avait fait l'objet de plusieurs mouvements de protestation, rappelle-t-il. L'absence d'un siège qui devrait abriter le syndicat est un problème qui entrave son travail, a déploré notre interlocuteur.