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Bouguerra Soltani, ex-président du MSP : La dissolution du DRS est «une bonne chose»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

L'ex-président du MSP, Bouguerra Soltani, ne croit pas à la vacance du pouvoir prônée par certains partis de l'opposition. Pour lui, le président de la République n'est pas absent et assume pleinement ses fonctions. «Le Président, c'est une institution, ce sont des décisions et des projets. Seulement, il ne se montre pas comme on avait l'habitude de le voir avant», a-til soutenu hier à l'occasion d'une rencontre au siège du journal.
Pour appuyer ses propos, Soltani cite la restructuration des services de sécurité qui a abouti à la dissolution du DRS. «Qui d'autre que lui (le président) peut dissoudre le DRS ?», s'est-il demandé, en répondant : «personne». Il considère que la dissolution de ce département et son remplacement par un autre (la Direction des services de sécurité, DSS) n'est que la suite de l'opération de restructuration qui a vu tous les tentacules du DRS coupés. L'ex-président du MSP rejoint la lecture du patron du FLN en disant que cette dissolution est un pas vers l'instauration de l'Etat civil en démilitarisant la vie politique.La dissolution du DRS après une lutte au sommet de l'Etat dans le sillage de l'élection présidentielle du 17 avril 2014 marque-t-elle la fin de cette lutte ? Bouguerra Soltani dira que la réponse découlera du rôle qui sera joué dans l'avenir par la DSS. «Le DRS a laissé un vide. Si ce vide est colmaté, on peut dire que la lutte est définitivement terminée.
Si ce vide demeure, eh bien, la nature a horreur du vide», a-t-il martelé. Interrogé sur le contenu du projet de révision de la Constitution, l'orateur a indiqué que ce texte comporte quatre articles positifs. Il s'agit, a-t-il détaillé, de l'officialisation de la langue amazigh, de la limitation des mandats présidentiels à deux, de la reconnaissance de l'opposition et de l'élargissement de la saisine du Conseil constitutionnel. Il a critiqué l'article 51 qui interdit aux binationaux d'occuper les hautes fonctions politiques et étatiques. «C'est un article qui fait peur. Il provoque la panique chez les Algériens établis à l'étranger», a-t-il expliqué, ajoutant que certains autres articles devraient être mis dans des lois organiques et non pas dans la Loi fondamentale.
Revoir les priorités
Abordant la situation générale du pays, l'ancien ministre du Travail a soutenu que la situation politique, sécuritaire, économique et sociale nécessite de revoir les priorités du pays. Pour lui, les priorités de l'heure sont la préservation de la stabilité et de l'unité nationale ainsi que la consolidation du front interne. «L'Algérie traverse une étape difficile sur tous les plans et cela nécessite la conjugaison des efforts de tout un chacun. Chaque parti politique doit jouer son rôle dans la préservation de la stabilité», a-t-il argué.
Il ajoute qu'aucun parti politique ne peut, à lui seul, gérer le pays et trouver des solutions aux problèmes qui se posent, tout en appelant le pouvoir et l'opposition au dialogue. Mais qui de l'opposition ou du pouvoir n'a pas la volonté de dialoguer puisque les canaux du dialogue sont obstrués ? Pour Bouguerra Soltani, «le dialogue est une volonté du pouvoir». «Si le pouvoir veut dialoguer avec l'opposition, il les aurait réunis car il a le pouvoir de décision et les sceaux de la République. Si le pouvoir veut ouvrir le dialogue bilatéral ou multilatéral avec les partis, il aurait réuni les conditions pour un dialogue politique et non technique autour d'un projet prêt à l'avance», a-t-il expliqué. Il estime que la plate-forme de Mazafran nécessite une deuxième lecture lors du prochain sommet de l'opposition le 27 mars prochain.


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