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Abderrezak Dourari, linguiste : «Transcrire tamazight selon les régions»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

La lancinante question de la transcription de la langue amazighe est une problématique «accessoire», estime le docteur d'Etat en linguistique et directeur du Centre national pédagogique et linguistique pour l'enseignement de tamazight, Abderrezak Dourari. La langue de Massinissa peut, selon lui, être transcrite dans toutes les graphies. «J'ai toujours affirmé, depuis mars 1990, qu'on pouvait écrire la langue amazighe dans toutes les graphies du monde. Ça ne changera en rien la langue elle-même», insiste le directeur du CNPLET. Conscient de l'importance de la préservation des langues maternelles, le professeur affirme qu'il faudrait, au contraire, une polygraphie pour la transcription de tamazight.
Dans le numéro 6 de la revue Timsal n'tamazight paru le 9 février, il est évoqué, d'ailleurs, rappelle Dourari, «cette nécessité de transcrire tamazight en plusieurs alphabets». Il ajoute que le choix de l'alphabet se fera en fonction de la région. Ainsi, en Kabylie et les régions Centre du pays, tamazight sera transcrit en latin. Chez les Chaouis et les M'zab c'est en graphie arabe qu'elle sera transcrite. Et en tifinagh pour les Touaregs. La polygraphie répondrait, par là, au besoin de chaque région.
S'agissant de la Journée internationale de la langue maternelle célébrée chaque année depuis février 2000, notre interlocuteur n'a pas manqué de rappeler l'importance de cette célébration dans la promotion de la diversité linguistique et culturelle. Elle est placée, cette année, sous le thème de l'éducation de qualité et de l'apprentissage des langues, en particulier les langues maternelles.
A ce propos, le directeur de CNPLET a rappelé que lors du grand débat social autour de l'évaluation du système éducatif, qui a eu lieu en juillet, ledit centre a soutenu l'idée d'enseigner les nouveaux scolarisés en usant des langues maternelles. «Nous n'avons de cesse montré l'intérêt qu'il y avait à introduire les langues maternelles durant les premières années de scolarisation comme langue d'acquisition des savoirs», dit-il. Des savoirs, explique Abderrezak Dourari, de type encyclopédique et de types linguistiques. Une thèse soutenue, affirme notre interlocuteur, par les experts en éducation et par l'Organisation des Nations unies.
L'ONU a effectivement indiqué dans son communiqué publié à l'occasion de cette journée que cet aspect «revêt une importance particulière pour les minorités, les peuples autochtones et les populations rurales, ainsi que pour les filles et les femmes». L'usage des langues maternelles durant les premières années de scolarisation, est par là un «encouragement de la qualité de l'enseignement et des résultats scolaires». Tout en mettant l'accent sur la compréhension et la créativité plutôt que sur la mémorisation et la répétition.


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