Le président de l'Association de protection et d'orientation du consommateur et son environnement (Apoce) Mustapha Zebdi, a indiqué au Temps d'Algérie, que «les prix ont augmenté parce qu'en principe le marché algérien a besoin d'un quota annuel de 400 000 voitures. Mais, le système de licences n'a permis l'importation que de 83 000 unités». «Les concessionnaires doivent aussi compenser leurs dépenses, surtout dans la situation actuelle, où le dinar est constamment dévalué», a-t-il appuyé. «Certes, les mesures prises par l'Etat pour protéger l'économie nationale sont indispensables, mais en même temps cela a créé une rareté des véhicules neufs et une hausse des prix au détriment du citoyen. Ceci engendre de l'anarchie et des gains illicites», a-t-il dénoncé. Zebdi tient à sa proposition de lever l'interdiction sur l'importation des véhicules de moins de trois ans. Il estime que ceci «ne va pas poser de problème, notamment de qualité, car ce type de voitures a déjà roulé dans les pays européens, surtout en France, et répondent donc aux normes requises récemment en Algérie». C'est une option qui peut, selon lui, mettre un terme à la tension actuelle et répondre au pouvoir d'achat des Algériens mis à rude épreuve par les spéculateurs.