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Edito: Dr Ould Abbès au chevet du malade FLN
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

«L'homme qu'il faut à la place qu'il faut». Jamais sans doute ce slogan creux mais fétiche, des années Chadli, n'a trouvé du sens qu'avec cette nomination surprenante de Djamel Ould Abbès à la tête du FLN. Lui-même, dans son infinie ambition, n'aurait pas imaginé un tel coup du sort. Homme lige, militant discipliné et soutien fidèle, prêt à tout faire pour rester dans les bonnes grâces du Président à qui il doit absolument sa sortie du trou. Djamel Ould Abbès est assurément l'exact contraire d'Amar Saâdani qui l'a adoubé bien malgré lui.
Le premier amorce, le second désamorce. Saâdani détonne dans ses déclarations, Ould Abbès étonne par sa bonhomie qui confine presque à la naïveté. Saâdani incarne le démon politique prêt à dégainer à tout moment. A éructer publiquement sa colère quitte à faire des dégâts incommensurables.
Ould Abbès, lui, arbore la posture de l'ange affectueux et conciliant qui peut vous convaincre même si vous ne partagez pas ses idées. Un bon gendre, tout sourire, qui vous désarme par son entregent. Il faut croire que ces attributs pas très politiques ont largement compté dans sa désignation comme successeur d'Amar Saâdani à la tête du FLN. Le contexte politique vicié, couplé à une crise financière menaçante, n'est plus compatible avec le caractère orageux et imprévisible d'un Saâdani qui avait décidément la gâchette trop facile.
Il était devenu tellement ingérable pour ses sponsors, au point de se permettre des embardées politiques et diplomatiques peu recommandables.
Cet homme ne cadre plus avec l'ADN du FLN, auquel il a commencé à inoculer une substance cancérigène qui pouvait se métastaser dans tout le corps du vieux front et plus grave encore, contaminer tous les rouages de l'Etat.
Le dégager s'avérait alors comme une œuvre de salubrité publique voire une opération de sauvetage de l'Algérie. N'a-t-il pas avoué qu'il se retirait «pour le bien du FLN et de l'Algérie» ! Tant mieux, dirons nous qu'il a compris que son sort personnel est infiniment plus petit que celui de tout un pays qui lui a permis, par le hasard de l'histoire et les insondables enjeux politiques, de devenir un personnage aussi important sans aucun attribut intellectuel. Le miracle algérien a produit Saâdani, comme il a produit Nekkaz, «Spécifique», Chems Eddine, Atta Allah et d'autres acteurs qui ont percé dans le… vide. Un vide remplissant qui amuse certains quelque temps. Saâdani ne pouvait donc que faire long feu.
Il a eu son moment de gloire mais ils a cru naïvement qu'il pouvait continuer à tromper tout le monde et tout le temps. Il a sûrement sous-estimé la capacité du SYSTEME à l'éjecter au moindre couac. Pris dans l'ivresse des hauteurs, Saâdani a oublié la sagesse qui enseigne qu'on «ne mord pas la main qui donne». C'est là où le choix d'Ould Abbès apparaît comme un casting de pro. Avec lui, le clan présidentiel peut dormir sur ses deux oreilles.
C'est une assurance politique tous risques que le parti-appareil est entre de bonnes mains. Il est cadenassé à double tours devant tous ceux qui seraient tentés de provoquer des heurts. L'ex-ministre n'est pas un politique au sens propre, en mesure de fourrer son nez là où il ne faut pas, comme Saâdani. Ould Abbès est un exécutant fidèle, juste soucieux de ne pas déplaire au Président. Il est vraiment «l'homme qu'il faut à la place qu'il faut» et en rajoutera dans un contexte qu'il faut.
Avec lui, la maison FLN où tous les coups étaient permis, va retrouver sa sérénité. Les embrassades et autres accolades vont reprendre pour vendre une image de famille réunie grâce au tact du patriarche «Si Djamel». C'est comme cela, et comme cela seulement que ce parti va attaquer les législatives avec suffisamment de carburant pour réussir le jackpot.
Mais avant d'en arriver là, il doit étouffer quelques voix discordantes, et faire le ménage autour de lui pour se donner les moyens d'un redressement «salutaire».
La «Dé-Saâdanisation» des structures doit commencer maintenant pour donner peau neuve à un parti qui a pâli et pâti d'une gestion à très haute tension. Le Dr Ould Abbès qui connaît le diagnostic, doit maintenant commencer la thérapie de groupe pour sortir le FLN de son hypnose.


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