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L'écrivain et journaliste Noureddine Louhal : «Mon objectif est de préserver notre patrimoine immatériel»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

Alger la blanche, Contes, légendes et boqalat, est le nouvel ouvrage du journaliste Nourreddine Louhal.
Paru récemment aux éditions Tafat, ce beau livre de 252 pages est une encyclopédie exhaustive qui retrace les lieux d'Alger à travers les légendes, les contes et les boqalat qui ont bercé des dizaines de générations d'Algérois. Ces histoires populaires et authentiques font partie du patrimoine immatériel algérois qui a contribué d'une manière ou d'une autre à créer cette personnalité typiquement algéroise ou «l'agérianité» du caractère. Fervent Casbadji et fin amoureux de la capitale, Louhal Nourreddine lance un appel à travers ce livre pour la sauvegarde de lieux mythiques d'Alger. Il en parle d'une manière particulière que lui seul maîtrise à la perfection et dont on ne cesse de découvrir et apprécier la finesse à travers ses nombreux ouvrages dont Les jeux de notre enfance, Chroniques algéroises, la Casbah et Instantanés sur une époque (éditions Anep). Dans cet entretien, Louhal Nourreddine a bien accepté de nous parler de son dernier ouvrage.

Le Temps d'Algérie : Votre dernier livre est intitulé Alger la blanche. Pourquoi ce choix?

Noureddine Louhal/ Le Livre Alger la blanche (Contes, légendes et boqalat), ambitionne d'inclure les lieux-dits d'Alger, dans la toponymie officielle des rues de Bled Sidi Abderrahmane. Ceci est d'autant urgent, du fait que la génération des «Ya Ouled» de l'après-guerre s'éteint peu à peu et l'appellation de ces lieux, s'englue dans l'oubli. D'où le danger que : Dar El Ghoula (La maison de l'ogresse) à la rue Debbih-Chérif (ex-tournant Rovigo), Dar Erraïba (maison en ruines) sise dans l'îlot de Houanet Sidi Abdellah à la Basse-Casbah s'effacent doucement mais sûrement de la mémoire collective.

Vous êtes un éternel épris de la Casbah dont vous parlez dans presque tous vos ouvrages...D'où vient cet intérêt pour la citadelle ?

Dans le cas contraire et si l'on ne parle pas de la Casbah, c'est Alger qui se trouvera amputée de repères à travers lesquels s'identifient les Algérois qui ont eu la chance de jouer aux cow-boys et aux indiens à Dar El Ghoula dans le quartier de Soustara. D'autres s'amusaient à faire la grimpette au Djebel Koukou (Mont de Koukou), baptisé ainsi au nom de l'Aguelid (Roi) de Koukou et de s'humecter le visage dans l'oued M'kassel ou de l'oued El Maghsel (le cours d'eau des lavandières). Autant d'endroits où les Ya Ouled gambadaient jadis dans le verdoyant Frais-Vallon de Bab El Oued. C'est dire que ma démarche est avant tout salutaire et s'inscrit dans l'optique de préserver un patrimoine immatériel.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire ce beau livre et réunir la documentation nécessaire, d'autant plus que cet ouvrage représente une autre facette qui reste à découvrir d'Alger ?

J'ai entamé l'écriture de cet ouvrage, le 2 décembre 2015 et ce n'est que récemment que j'ai terminé l'ultime page. Donc, s'il m'était aisé de recueillir des témoignages des Casbadji, en revanche, j'ai rencontré énormément de difficultés dans la collecte d'une documentation pas du tout bavarde sur ces lieux. Seulement, et partant d'un bouquet de «M'hadjiette» (contes), car quoi de plus beau que des histoires de grands-mères pour familiariser nos enfants avec des lieux, où jouaient jadis leurs parents ? Certes, ces endroits ne sont plus ce qu'ils étaient, à l'instar de l'Oued Knis ou la forêt du Claire-bois de Bir Mourad Raïs, mais ceci est d'autant important pour le devoir de mémoire.
Quoi qu'il en soit, et pour rappeler l'état d'abandon de ces endroits à l'autorité, j'ai eu l'idée d'inclure nos contes dans le décor lugubre de Dar El Ghoula lorsqu'il s'agît de Loundja Bent El Ghoul et c'est ainsi jusqu'à ce que j'ai fait le tour des lieux que nos lecteurs découvriront au fil des pages. Tout bien considéré, le mieux est de permettre à nos amis lecteurs de découvrir ce livre.
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