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Crise au sommet, base militante impuissante et situation de vide réglementaire à la veille des locales: Le FFS face à lui même
Publié dans Le Temps d'Algérie le 14 - 08 - 2017

Le départ précipité de Abdelmalek Bouchafa du poste de premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) n'est pas fait pour renforcer la cohésion du parti, ni consolider ses chances de réussite aux prochaines élections locales.

La logique aurait voulu qu'un parti politique fît tout pour sauvegarder une certaine stabilité à la veille d'une échéance électorale. Mais l'intenable situation dans laquelle se trouve le parti cher à feu Hocine Aït Ahmed a mené à l'éclatement. Bien que camouflée par la direction nationale en «un changement qui obéit à l'esprit de l'alternance», la démission d'Abdelmalek Bouchafa, qui a compris qu'«il n'est plus que l'ombre de lui-même», est l'expression du malaise qui couve au sein de l'état-major du parti. Le FFS, de l'avis d'une source proche du parti, est en train de subir les conséquences d'une reconfiguration politique nationale. «Sur le plan national, ou même international, on est devant la déconfiture des partis classiques. Et le FFS en fait partie», analyse notre source qui ne doute pas un seul instant que «c'est dans son fief, la Kabylie, que le parti est visé».
De même source, on apprend d'ailleurs que la première mission assignée au nouveau premier secrétaire national, Mohamed Hadj Djilani «est de réexaminer les dossiers disciplinaires». Il s'agit entre autres de la suspension des trois fédéraux de Tizi-Ouzou, Alger et Boumerdès. Bien que réhabilités par la commission de médiation, «la direction nationale veut aller vers leur radiation définitive». Il est, certes, difficile de comprendre quelque part de tels tiraillements mais, ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a plus d'âme dans cette direction. «Qui dit direction dit équipe homogène, une vision, des têtes et un plan d'action. Or, il n'y a rien de tout cela», reconnaît-on. Plus loin, notre source ira jusqu'à admettre qu'«il y a uniquement des individus qui se positionnent par rapport à des échéances organiques à venir, notamment le 6e congrès».
Halet a vu juste
Le nom de Hadj Djilani, ex-fédéral d'Aïn Defla, circulait il y a bien longtemps. Rachid Halet, ancien membre de l'Instance présidentielle, radié des rangs du FFS en décembre 2016, avait vu juste à ce propos. Il l'avait dit. Après avoir refusé, dans un premier temps, de cautionner cette radiation, Bouchafa avait fini à l'époque par capituler sous la menace d'être sacrifié et remplacé par ce même Mohamed Hadj Djilani. Pourquoi lui ? Tout simplement «parce qu'il ne pourra jamais dire non», répond notre source. Le successeur de Bouchafa a intégré le parti comme simple militant en 2006. Ce ne sont pas ses onze ans de parcours, - loin de diminuer de son engagement pourtant -, qui vont peser devant les puissants de l'ex-«cabinet noir», désormais recyclés dans l'instance présidentielle, au sein et à la tête du groupe parlementaire du parti à l'APN. Face à cette donne, la base militante semble être démissionnaire, sinon exclue des jeux. L'ère où les militants des structures imposaient les orientations de la direction est révolue à jamais.
C'est dire que la situation au sein du FFS est loin d'être normale tel que présenté dans le dernier communiqué de la direction nationale, annonçant l'organisation de deux événements commémoratifs, le 61e anniversaire du congrès de la Soummam et le 54e anniversaire de la création du parti, en plus de l'université d'été prévue pour les 11, 12 et 13 octobre et les préparatifs des élections locales. Bien au contraire, force est de reconnaître que le climat actuel n'incite pas à prétendre à de bons résultats aux échéances de l'automne prochain. «Il y aura sûrement des conséquences sur les résultats du parti lors des élections locales. Je crains fort que le FFS, ainsi que le RCD, ne soient plus les premières forces politiques dans leurs fiefs», admet notre source. «La crise», car c'en est une, remonte à l'exclusion de Rachid Halet.
Ce dernier avait même averti qu'elle serait «destructrice et durable» si les instances du parti ne réagissaient pas contre ce qu'il avait qualifié de «putsch de l'instance parallèle (Mohand Amokrane Chérifi, Ali Laskri, Aziz Balloul, Karim Balloul, Salima Ghezali et Chafaâ Bouaiche)» qui gère le parti.


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