Dans le cadre de cette seconde édition du Festival panafricain, la littérature a été mise à l'honneur. Il s'agit de valoriser et de vivifier en faisant connaître cette littérature qui porte les mêmes préoccupations et contingences de cette Afrique multiple. Cette initiative initiée par le ministère de la Culture vise à promouvoir la culture africaine par la rencontre de diverses plumes dans une communion d'esprit et de cœur. Ce continent s'est caractérisé de tout temps par une écriture empreinte d'une prise de conscience et qui s'est calquée à cette réalité sociale et politique africaine.Les écrivains africains ont puisé dans ce substrat social, terreau fertile à leurs écrits. Leur écriture prend le ton de cette coloration revendicative et progressiste. Ils dépeignent cette réalité dure sans perspectives d'avenir. La situation de la femme constitue l'un des points nodaux de cette écriture souvent dénonciatrice de maux et contestataire. Pour cette manifestation, de nombreux auteurs de renom ont été invités au village des artistes à Zéralda, prenant part par leurs productions littéraires à cette édition qui se veut celle du renouveau et de la renaissance de l'Afrique. Le but ? Chaque auteur algérien, maghrébin et africain doit produire une nouvelle afin de former un recueil qui s'inscrit dans une cohérence et une thématique commune valorisant cette diversité de la culture africaine. Hamid Skif, Anouar Benmalek, Kébir Mustapha Ammi, Yahia Belaskri et bien d'autres s'attelleront durant une quinzaine de jours à faire une nouvelle. Ce recueil sera édité prochainement comme un gage de ce festival et une preuve que dans cette littérature se trouve un ciment salvateur gorgé d'espoir.