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Sept Sahraouis risquent la peine capitale
Répression massive au Sahara occidental
Publié dans Le Temps d'Algérie le 20 - 10 - 2009

La société civile et une partie de la classe politique espagnoles entendent mener une campagne de protestation, le 22 octobre à Barcelone, qui pourrait s'étendre aux principales villes d'Espagne, contre l'arrestation de sept militants sahraouis par la police marocaine, le 8 octobre, à leur descente d'avion à Casablanca.
Ces militants, parmi lesquels Brahim Dahám et Ali Salem Tamek, des «figures connues du nationalisme sahraoui», rentraient d'un séjour dans les camps de réfugiés de Tindouf. Ils devaient faire escale à Casablanca avant de rentrer chez eux à Al Ayoun. La police marocaine était au rendez-vous.
La communauté internationale interpellée
Le coordinateur général de la formation politique de gauche EUiA, José Miralles, a fait part, lundi à Barcelone, de son inquiétude à l'annonce de la décision des autorités marocaines de traduire les sept militants sahraouis devant une cour martiale, et non devant un tribunal civil, pour «atteinte aux intérêts supérieurs de la nation».
Concrètement, le communiqué des services de sécurité marocains accuse sept militants de la cause sahraouie d'avoir «comploté contre la nation» durant leur visite quelques jours auparavant dans les camps de réfugiés de Tindouf et à Alger où ils avaient donné une conférence de presse.
De «source» proche de la délégation du mouvement sahraoui à Madrid, il ne fait aucun doute non plus que «les sept prisonniers seront traduits devant la justice militaire parce que les tribunaux civils marocains sont incompétents au regard de la nature de l'accusation qui est portée contre eux».
L'accusation est lourde, en effet, et fait craindre le pire, par expérience, aux organisations civiles, non seulement en Espagne mais également à travers le monde, où la brutalité du régime marocain est unanimement dénoncée. Elle l'avait été notamment par les parlementaires européens dans leur rapport d'enquête de janvier dans les territoires occupés du Sahara occidental.
C´est donc au niveau du Parlement de Strasbourg que les protestations les plus virulentes ont commencé. Des députés espagnols ont averti de la menace qui pèse sur la vie des militants sahraouis qui ont été soumis à un interrogatoire des «plus musclés» dans les locaux des services secrets marocains, avant leur transfert vers la prison de Salé.
De là-bas, ils seront transférés devant un tribunal militaire où «ils pourraient être condamnés à mort par une institution militaire marocaine.
Ce sera à cause du silence complice de l'Union européenne, en général, et du gouvernement espagnol, en particulier», s'est indigné le porte-parole de ICV au Parlement de Strasbourg, Raúl Romeva. Revenant à la charge, il a pointé du doigt le gouvernement de Zapatero qui, «par son silence, se présente comme le principal responsable de l'abandon de la cause sahraouie» par la communauté internationale, a-t-il dit.
Etat de siège dans les villes sahraouies
En revanche, les journaux espagnols, toutes tendances confondues, acquis à l'idée que l'Espagne a une dette morale envers le peuple sahraoui pour avoir abandonné son ancienne colonie à l'occupation militaire marocaine, ne passent sous silence aucune nouvelle en provenance du Sahara occidental.
Ils font état régulièrement de la vaste répression contre les militants sahraouis «que Rabat empêche de se rendre désormais à l'étranger à travers un contrôle strict dans les aéroports».
El Periódico annonce cette semaine que Rabat a déployé un grand renfort militaire et policier au Sahara occidental, «occupé depuis 1975», avec pour objectif des autorités marocaines «d'empêcher toute manifestation de soutien aux sept militants sahraouis arrêtés le 8 octobre à leur descente d'avion à l'aéroport de Casablanca, pour avoir séjourné dans les camps de réfugiés de Tindouf».
L'arrestation de ce groupe de sept Sahraouis, qui sont connus pour leur combat en faveur de l'indépendance de l'ex-colonie espagnole et leur action en matière de défense des droits de l'homme au Sahara occidental, avait été annoncée pour la première fois le 9 octobre par le correspondant du quotidien ABC à Rabat, Luis de La Vega.
Interrogée par ce journaliste, la vice-présidente de l'Association des Sahraouis victimes de violences graves commises par l'Etat marocain (ASVDH), Mme El Ghalia Djimi, qui attendait ses compagnons de lutte à l'aéroport de Casablanca, avait déclaré n'avoir aucune information.
«J'ai remarqué qu'ils étaient attendus par des voitures de police au bas de la passerelle, à l'arrivée de l'avion», avait-elle déclaré, craignant «le pire» pour ses camarades qui ont déjà eu affaire aux services secrets marocains.
Elle-même, comme sa compatriote Amina Hayatu, qui a effectué des séjours de plusieurs années dans la fameuse«prison noire», une sorte de Tazmamart bis, sait de quoi elle parle et a donc bien des raisons de s'inquiéter pour Dahám, Tamek et leurs cinq autres camarades.


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