Les propriétaires des oliveraies situées sur les lisières des différents cours d'eau se trouvant dans la vallée de la Soummam (oued Amarigh, oued Sahel, oued Soummam, etc.) ne savent plus où donner de la tête pour venir à bout du problème des crues, qui emportent à chaque fois des dizaines d'oliviers, et cela sans évoquer le grignotage, par ces mêmes crues, des pans terre agricoles, lesquelles s'amenuisent d'une manière inéluctable. Les gabionnages mis de façon essaimée sur les berges de ces rivières demeurent absolument insuffisants, eu égard à leurs longueur insignifiante, qui ne protège presque que les ouvrages d'art. Autre problème : l'inondation des terres agricoles. Des centaines d'hectares sont envahis, à chaque crue, par les eaux des oueds, sans que les propriétaires puissent faire quelque chose, car étant impuissants, malgré les incessantes requêtes remises aux pouvoirs publics. Les dégâts que cela occasionne à l'agriculture se chiffrent en millions de dinars, pour des agriculteurs déshérités. Ce problème transforme des terres agricoles d'une excellente qualité en terres infertiles et pleines de pierrailles à perte de vue. Malgré quelques tentatives de faire face à ce problème, qui s'inscrit dans la durée, les crues «reviennent à la charge» et remettent à zéro tous les efforts consistant à les contenir. Ainsi, ce problème perdure en dépit de tout et demeure, bien entendu, contre-productif pour l'agriculture dans la vallée de la Soummam.