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Des frontières «provisoires» pour une Palestine «provisoire»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 04 - 2010

Les pays occidentaux, il n'y a aucun doute là-dessus, sont acquis à l'idée de «frontières provisoires» pour le futur Etat palestinien qui devrait voir le jour, selon leurs prévisions, «dans les 24 mois» qui suivront un accord israélo-palestinien.
Ni les Européens, ni les Américains et pas davantage les Nations unies ne se posent plus la question de savoir si ces négociations sont déjà possibles.
Aucune de ces trois parties membres du quartet (avec la Russie qui n'a aucun moyen de pression suffisant sur l'Etat hébreu) n'a fait preuve, jusqu'à présent, d'une volonté politique suffisante de convaincre Israël de se mettre à la table des négociations.
De lui signifier, fermement, de commencer de geler les implantations juives sur les terres palestiniennes. Cette condition préalable posée par le président Mahmoud Abbas à toute reprise du dialogue avec Israël n'est plus avancée par les pays du quartet qui semblent se résigner à l'idée de «négociations sans conditions».
Même si, tout ce beau monde l'admet, des négociations sans conditions traînent encore depuis des lustres, le temps que la Palestine historique ne soit plus - ironie du destin - qu'une succession de petits îlots dans le «grand Israël» avec ses «frontières bibliques».
Les «frontières bibliques»
A quoi donc obéit tant de forcing diplomatique en Europe et aux Etats-Unis si ces deux pôles qui agissent de concert dans le cadre de l'Otan ne sont pas en mesure de faire respecter la légalité internationale ?
C'est-à-dire le retrait d'Israël aux frontières d'avant 1967, comme le stipule la résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU ? Que recherche-t-on, exactement, à travers l'idée de «frontières provisoires» si l'ensemble territorial,
déjà morcelé, continue de rétrécir comme une peau de chagrin depuis le partage injuste de la Palestine par les Nations unies en 1947 ?
Israël refuse de se retirer aux frontières de 1967, l'a signifié et s'emploie à rendre impossible son retrait à travers la multiplication des colonies en Cisjordanie.
L'idée avancée en 1986 par le diplomate Walter d'une entité palestinienne comme première étape vers une solution définitive de la question palestinienne n'aura donc servi à rien, sinon à perpétuer ce processus de judaïsation par l'autorité d'occupation israélienne.
On peut se demander ce qu'il en resterait de l'ensemble territorial sur lequel l'Autorité nationale palestinienne se transformerait en Etat souverain. Des «frontières provisoires» face aux «frontières bibliques» même, dans ce cas, elles ne seront jamais accompagnées de garanties internationales.
Ces frontières ne répondront qu'au tracé que l'Etat hébreu leur a donné progressivement depuis plus de 60 ans. Une histoire déjà sur plusieurs générations.
Avec les constructions de milliers de logements pour les arrivants juifs, à l'est d'Al Qods, il ne restera, dans le meilleur des cas, qu'un petit vieux quartier arabe pour la future capitale du futur Etat palestinien.
Mahmoud Abbas a donc toutes les raisons du monde de ne pas céder aux pressions sournoises des Européens sur l'abandon de la revendication du gel préalable des implantations juives.
D'autres priorités pour les Etats-Unis
Les Etats-Unis, même avec la bonne volonté de Barack Obama, ne sont pas disposés à aller plus loin qu'un «petit malaise» dans leurs relations avec leur meilleur allié au monde.
Ils ont d'autres priorités en Afghanistan et en Iran. L'Union européenne veut se donner bonne conscience et convaincre les pays arabes qu'elle est mesure de faire valoir son poids dans la relance processus de paix au Proche-Orient. Rien n'est moins évident et le bal des dirigeants israéliens, ces derniers temps à Madrid, le confirme.
Le président Zapatero et son ministre des Affaires étrangères, au nom de l'Union européenne, n'ont rien obtenu, mardi, d'Avigdor Lieberman. Pas davantage de son collègue de la défense, Ehud Barak, qui l'a précédé dans la capitale espagnole, avant l'arrivée le mois prochain de Benyamin Netanyahu.
Le ministre des Affaires étrangères le plus ultra du gouvernement israélien qui avait appelé à «bombarder le barrage d'Assouan» et à retirer la citoyenneté à tous les arabes israéliens, encore plus que son collègue, a été reçu avec tous les égards : au Palais présidentiel par Zapatero et à un déjeuner dans un prestigieux palais historique par Moratinos.
El Pais a dû rappeler au chef de la diplomatie espagnole que son homologue allemand, lui, a choisi de recevoir le «raciste Lieberman» dans un restaurant de Berlin, pas dans son bureau officiel.
La «courtoisie d'Etat» a ses limites. Madrid ne s'embarrasse pas de ces critiques de presse : l'objectif de la diplomatie espagnole, c'est de convaincre Israël d'être parmi les 43 pays de l'Union pour la Méditerranée, le 7 juin prochain à Barcelone, aux côtés des pays arabes qui n'ont fait aucune promesse à ce sujet.
Israël sera à Barcelone
Qu'à cela ne tienne, «Israël si, sera à Barcelone», a assuré Lieberman qui s'est limité à écouter Moratinos l'interroger - sans trop de fermeté - sur la»reprise rapide du dialogue» israélo-palestinien, la décision de Netanyahu d'expulser tous «les sans papiers» de Cisjordanie et le refus de Tel-Aviv de renouveler les titres de séjour des Européens établis les territoires palestiniens. «Lieberman est rentré en Israël sans laisser aux autorités espagnoles d'illusions sur la moindre flexibilité du gouvernement Netanyahu sur l'avenir de la Palestine», écrivait hier un quotidien espagnol qui s'est interrogé sur la «capacité de la diplomatie commune européenne à peser dans le règlement des grands problèmes comme celui du Moyen-Orient». Un de ses confrères avait déjà répondu à cette question la veille de la venue de Lieberman : «Ce que les Etats-Unis n'ont rien pu faire sous Obama, l'Europe pourra-t-elle le faire ?»


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