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Les Algérois ont perdu la culture du cinéma
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 07 - 2010

Avant les années 1990, la vie algéroise durait jusqu'au petit matin. A cette époque, les cinémas étaient très fréquentés. Ils dépendaient de l'Etat et permettaient aux cinéphiles de payer leur place à des tarifs n'excédant pas 15 DA. A partir de 1989, les cinémas sont décentralisés puis «privatisés», sans que l'Etat ne les cède officiellement aux particuliers. Les prix, multipliés par 20, transforment alors le plaisir du film sur grand écran en luxe.
L'arrivée du terrorisme aggrave la situation, raréfie les sorties nocturnes et vide les lieux de divertissement de leur clientèle. En 2005, l'Etat décide de «renationaliser» les cinémas, mais les gens ont pris l'habitude de ne pas sortir le soir et de bouder les salles de cinéma dont la plupart ont été transformées en salles de projection vidéo.
Par rapport à l'avant terrorisme, on constate une baisse de fréquentation de 45% en moyenne. Cela est motivé surtout par la standardisation de la parabole, l'insécurité et la «perte de la culture» cinématographique. Le Sierra Maestra et l'Algeria, toutes deux situées à Alger-Centre, font partie des salles actuellement en activité tandis qu'un grand nombre est en rénovation.
Ces deux espaces sont polyvalents : le premier organise des hommages, des récompenses et des spectacles (à partir du 1er juin 2010, une semaine spéciale pour enfants est programmée, un spectacle ayant lieu chaque jour de 14h à 16h30). Le second programme également des spectacles, des galas et des meetings (pendant le mois du Ramadhan,
des spectacles traditionnels sont prévus). A raison d'une séance par jour ayant lieu à 13h, le Sierra Maestra souffre d'un manque de clientèle depuis sa rénovation il y a trois mois. En effet, pour cette seule séance, la moyenne est d'une vingtaine de personnes par projection.
Ce manque de clientèle est incompréhensible, puisque l'ouverture du Sierra Maestra était attendue depuis longtemps. L'Algeria, avec quatre séances par jour et rattaché à cinq distributeurs, est une salle dépendant de l'APC d'Alger. Plus grand et disposant de huit employés contre cinq au
Sierra Maestra, il est plein surtout en hiver. La promotion des cinémas passe principalement par les annonces dans les journaux ou à la radio. L'affichage à l'extérieur, très cher et considéré comme dégradant, n'est pas utilisé. Dans ce contexte, est-il possible d'espérer un retour du septième art sur la scène du divertissement ?


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