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A la recherche de la bonne affaire
Les friperies de la capitale
Publié dans Le Temps d'Algérie le 27 - 08 - 2010

Au centre-ville d'Alger, pas moins de dix magasins de fripe ornent le décor des boulevards. Ils sont pris d'assaut à l'approche de la fête de l'Aïd.
Le rapport qualité-prix capte les plus réticents.
Le citoyen peut le constater de visu, vu l'exposition qui dépasse le seuil des portes des magasins, où des dizaines de paires de chaussures sont accrochées sur le store.
A la rue Hassiba Ben Bouali, une rue très fréquentée à longueur de journée. Le commerce de la friperie a commencé vers la moitié des années 1990, au moment où le marché algérien a commencé à s'ouvrir, sur le plan économique, sur l'Occident, notamment les pays de la rive méditerranéenne. Des containers chargés de vêtements usés arrivent au port d'Alger en dizaines.
Selon l'un des plus anciens vendeurs de friperie sur la place d'Alger, l'idée de vendre ces vêtements a germé des détournements des dons qui provenaient de l'Occident, notamment des organismes non gouvernementaux, et que le citoyen algérien découvrait ensuite dans les marchés.
«Nous avons acheté des vêtements usés des hôpitaux que nous revendons ensuite dans les marchés des wilayas du pays», indique Salem.
La vente de vêtements usés a connu un franc succès notamment auprès de la petite bourse qui se tourne à chaque occasion vers ces magasins pour satisfaire les besoins de leurs enfants, en période de fête surtout. Les magasins de friperie ont dès lors commencé à ouvrir, sachant que les vêtements ne se vendent pas à la pièce en gros, mais selon le poids, à raison de 650 DA le kilo.
Le citoyen lambda trouvait son compte, puisque les vêtements vendus en friperie sont de meilleure qualité que les neufs importés de Chine.
C'est ce qu'a constaté Souhila, qui arrive de Boufarik accompagnée de ses trois enfants : «Je viens dans ce magasin depuis plus de cinq ans, et je peux vous dire qu'à chaque virée je trouve mon compte.» Les raisons qui ont poussé cette mère à acheter ses vêtements et ceux de ses enfants des magasins de friperie sont les bas prix en premier, mais surtout, et c'est un fait bizarre, mais réel : la qualité de la marchandise !
«Oui, les vêtements vendus en friperie sont de meilleure qualité, car la norme de fabrication obéit aux exigences européennes en la matière», informe le Dr Mostefai du service infectieux de l'hôpital Mustapha Bacha.
Plus explicite, le médecin spécialiste indique que «comparativement aux habits importés de Chine, fabriqués avec on ne sait quel type de produit, mais très souvent nocifs pour la santé, moi personnellement et c'est ce que je dis aux malades, achetez des vêtements de friperie, il faut juste les faires bouillir pour anéantir toutes les bactéries qui peuvent s'y trouver. Mais évitez les produits neufs et de mauvaise qualité».
Le Dr Mostefai a appuyé ses paroles par des cas concrets : «On a eu un enfant de neuf ans qui a été atteint par une maladie peu connue chez nous et qui provient de la peau des rats. Recherche faite, nous avons trouvé que la doublure interne de ses souliers est faite avec la peau d'un rat, un produit purement chinois.»
La friperie des riches
A la rue Hassiba Ben Bouali, Sofiane est vendeur dans une «friperie de luxe», là où on peut trouver des vestes en cuir à 3000 DA et qui se vendent à 10 000 voire 12 000 DA en vitrine.
Des chaussures de marque qui sont cédées à 2000 DA et même des costumes de renom qui se vendent à 20 000 DA, alors que leur prix étant neufs dépasse de loin les 100 000 DA, à l'image de ce costume gris cousu à la main, made in Pierre Cardin.
Après la fermeture et l'interdiction par l'Etat d'importer les vêtements de friperie, les commerçants qui ont mis déjà un pied dans ce domaine n'ont pas accepté cette décision que Redouane trouve «arbitraire par rapport aux petites bourses et c'est une forme de marginalisation», et se sont organisés pour importer des vêtements de friperie, mais de luxe.
Les citoyens trouvent leur compte dans ce genre de magasin, puisqu'ils ne peuvent trouver un rapport qualité/prix ailleurs que dans une friperie où l'on peut se vêtir pour 1500 DA et vêtir un enfant avec un produit usé, certes, mais de qualité pour la modique somme de 800 DA. Citoyens à vos fripes.


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