C'est en ces termes que le député s'exprime sur la question de la criminalisation du colonialisme. Pour ce député, la question relative à la criminalisation de la colonisation française «concerne tout le peuple algérien sans exception qui en a pâti en premier lieu» des affres de l'armée coloniale. «La manière dont a été évoquée la question de la criminalisation était politicienne. Je pense que c'est pour cette raison que le gouvernement a refusé l'initiative.» Abondant dans le même sens, il ajoutera que «le projet était très gênant pour le gouvernement tant qu'il pouvait avoir des retombées sur les relations actuelles algéro-françaises». Afin de mieux cerner cette question, il suggéra un débat national plutôt que de recourir aux propositions de lois.