Ce chiffre, révèle un communiqué, concerne les 9 premiers mois, précisant que 13% de ce chiffre résultent des ventes réalisées à l'exportation. L'entité en charge de la gestion de l'or escompte un chiffre d'affaires de 1,8 milliard DA d'ici la fin de l'année, soit 25% de plus que le chiffre d'affaires réalisé en 2009 et qui était de l'ordre de 700 millions de dinars. La lettre du président-directeur général qui laisse transparaître une aspiration de se muer d'une entreprise moyenne en une grande entreprise, exprime également la satisfaction quant aux chiffres réalisés tout en mettant en évidence le rôle de ses principaux partenaires (clients/fournisseurs) les groupes mondiaux Metalor, Italimpianti, Cookson-Clal, Johnson Matthey ainsi que les principaux artisans transformateurs algériens et la société Enor. Le premier responsable a apporté des éclaircissements en relevant que les ventes actuelles sont essentiellement destinées au marché local. A propos d'exportation, ce dernier a indiqué que les quelque opérations d'exportation réalisées viennent en appoint lorsque la demande du marché local est en diminution et lorsque les stocks deviennent trop importants pour être supportés par la trésorerie de l'entreprise. En matière de prévision, il aspire à réaliser un chiffre d'affaires autrement plus important que celui réalisé durant les années précédentes et qui était de l'ordre de 700 MDA pour 2009 et de 300 MDA en 2007 soit 600% de moins que celui réalisé en 2010. Agenor prévoit aussi de doubler ce chiffre d'affaires pour 2011 pour le porter à plus de 3 milliards DA avec le lancement prévu des exportations du GPC qui est un dérivé de l'or destiné à la dorure de pièces de différents secteurs industriels de pointe à l'international et de nitrate d'argent analytique utilisé par les divers laboratoires dans le monde. Il a rappelé que les lingots d'or, d'argent et de platine, et apprêts en métaux précieux destinés à l'artisanat, de produits en métaux précieux tels que les brasures, soudures, anodes, nitrate d'argent et Gpc utilisés par le secteur industriel et de produits achetés par le consommateur final et divers organismes tels que les bijoux et autres ouvrages en métaux précieux, constituent les produits vendus et dont la matière première provient de produits de récupération du comptoir d'Agenor en or, argent et platine «cassés», d'argent vierge importé et d'or minier brut algérien acheté chez l'Enor. Le partenariat prévu au niveau mondial avec de grands affineurs et technologues du secteur des métaux précieux que compte tisser Agenor aspire à atteindre le niveau d'une grande entreprise africaine et mondiale. Le responsable mettra également en relief que les capitaux d'Agenor sont constitués, au départ, d'apports de privés, il relève que son entreprise ne bénéficie d'aucun soutien étatique et ne détient aucun monopole sur le marché algérien des métaux précieux, soulignant que son entreprise agit en leader dans ce secteur en proie à une concurrence et en opérateur économique régi par la réglementation nationale. Toutefois, et tout en adressant ses remerciements à l'ensemble des cadres et travailleurs qui, souligne-t-il, «demeurent mobilisé pour atteindre les objectifs du Business plan 2010-2014, notamment les nouveaux investissements de modernisation de l'usine et des points de vente dans un climat social jugé impeccable de l'avis même du partenaire social, et ce, après la mise en œuvre de la nouvelle convention de branche chimie dès le mois de juin 2010.