Mohamed Slimani, ex-directeur de la communication et des relations publiques par intérim des Douanes algériennes, nous a adressé des précisions à la suite de la publication dans nos colonnes, le 21 octobre dernier, d'un article sous le titre : «Condamné en 2005 pour atteinte à institution et trafic d'influence, un ex-cadre s'attaque à Lebib et au Drh des Douanes». Estimant qu'il est concerné au premier chef par le contenu de cet article, M. Slimani reconnaît qu'il y a eu dépôt de 5 plaintes à son encontre par l'ex-DG des Douanes qu'il juge «infondées» dont 4 pour diffamation et une pour usurpation de fonction. «Après plus de 5 ans de poursuites judiciaires, j'ai obtenu 16 décisions judiciaires définitives en ma faveur», explique M. Slimani, précisant à l'issue de ces décisions qu'il a été réintégré dans l'administration des Douanes par le directeur général de la Fonction publique (décision 264 du 18 avril 2007). A propos de sa condamnation en 2005 à 50 000 DA d'amende pénale et 200 millions de centimes au titre des dommages et intérêts au profit des Douanes, M. Slimani reconnaît le fait mais précise, néanmoins, qu'il a été relaxé par un arrêt définitif de la cour d'Alger après qu'il eut interjeté appel de la décision. «Cet arrêt (de la cour, ndlr) a acquis l'autorité de la force jugée conformément à l'attestation de non-pourvoi en cassation datée du 20-03-2007», écrit M. Slimani. L'ex-cadre des Douanes algériennes conteste l'affirmation de notre journaliste selon laquelle cet ex-fonctionnaire a été condamné à 6 mois de prison ferme au terme du procès dans l'affaire LG Electronic, M. Slimani écrit ceci : «C'est vrai, un des responsables de cette société a déposé plainte contre moi le 21 août 2002 auprès du tribunal de Tébessa pour diffamation au moment où j'étais encore directeur de la communication et des relations publiques des Douanes. Par jugement du 12 avril 2003, j'étais condamné à 5000 DA d'amende pénale. J'ai interjeté appel contre ce jugement en date du 13 avril 2003 et étais jugé par la cour de Tébessa dans son arrêt daté du 30 octobre 2004 sous numéro 112/2003 qui confirme le premier jugement. J'ai interjeté de nouveau un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême qui a rendu son arrêt dans cette affaire, daté du 27 février 2008 sous le numéro 384146, casse et renvoie cette affaire devant la cour de Sétif. Cette dernière a rendu son arrêt définitif daté du 7 février 2009, qui m'a relaxé. Cet arrêt a acquis l'autorité de la force jugée conformément à l'attestation de non-pourvoi en cassation daté du 1er mars 2009 sous le numéro 982». Enfin, M. Slimani souligne qu'il a été «l'unique responsable de l'administration des Douanes qui a dénoncé les grands dossiers de la mauvaise gestion relative à la dilapidation des deniers publics». A ce propos, il cite à titre d'exemple le dossier d'exportation des déchets ferreux et non ferreux et le dossier des importations du matériel électronique et électroménager dite CKD-SKD qui a causé «un préjudice estimé approximativement à 45 000 milliards de centimes».