Une marche de 200 étudiants a été organisée hier au sein du département de la faculté de pharmacie de l'université Djilali Liabes, pour réitérer les revendications qu'ils avaient formulées il y a quelques semaines, relatives au statut particulier et à leur classification par la fonction publique. Il s'agit toujours de la même plateforme de revendications, à savoir «l'attribution d'un diplôme d'état de docteur en pharmacie à la fin du cursus et «la classification à la catégorie 16 dans le statut particulier». Les étudiants soulignent qu'aucune réponse convaincante ne leur a été communiquée par la tutelle. Parmi les points essentiels qui figurent dans la correspondance adressée au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ils citent «le manque d'encadrement et revendiquent une qualité d'enseignement qui fait défaut, tout en proposant «la création de nouvelles spécialités dans le domaine pharmaceutique» et «l'ouverture des postes au résidanat dans les diverses spécialités». Soucieux de leur avenir et de leur exercice en qualité de pharmaciens, les grévistes demandent «l'ouverture d'un nombre important et suffisant de postes au niveau des hôpitaux et des officines» et réclament «l'attribution de fonctions autres qu'officinales dans les hôpitaux», tout en mettant l'accent sur «la nécessité d'alléger les conditions d'octroi de l'agrément d'installation, tout en respectant la distance entre officine, numerus clausus, et le service national», a-t-on précisé.
