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Un métier, pourquoi faire ?
Point Net
Publié dans Le Temps d'Algérie le 28 - 11 - 2011

Il y a quelques années, un homme d'affaires de l'ouest du pays, qui devait ouvrir un hôtel de haut standing sur la côte oranaise, a dû retarder l'inauguration de son établissement de plusieurs mois pour une raison bien insolite : il n'arrivait pas à trouver de femmes de chambre dont la qualification répond aux normes d'un cinq étoiles. Il s'est alors résigné à prendre celles qu'il avait sous la main pour en assurer lui-même la formation. Essayez d'engager un maçon pour vous retaper un mur et vous découvrirez après une succession de désillusions que les maçons qui savent… retaper un mur sont d'une cruelle rareté sur le marché de l'emploi.
Appelez un autre pour refaire votre salle de bains et vous tomberez neuf fois sur dix sur quelqu'un qui viendra vous mettre la maison en chantier avant de disparaître avec l'avance sur rémunération que vous aurez consentie à lui verser. Cherchez un plombier pour réparer un tuyau qui a pété et quelqu'un se présentera pour «tenter sa chance», puis, découragé par son impuissance à faire quelque chose, vous avouera sans coup férir qu'il était en fait un…
chauffagiste en crise de «marchés». Dans un restaurant, ne tentez pas d'obtenir d'un serveur la composition d'un plat que vous ne connaissez pas, la majorité des serveurs n'en savent rien. Dans tout Alger, il y a un seul coiffeur capable de diminuer votre tignasse en épaisseur au point d'attirer l'attention par le fait qu'il coiffe aussi les femmes qui viennent le solliciter… en désespoir de cause. Allez voir un jardinier à la tâche et posez-lui une
question sur une plante potagère ou une fleur. Vous découvrirez, la mort dans l'âme qu'il ne fait pas la différence entre une rose et un œillet et prend souvent le poireau pour de l'oignon.
Les petits et nobles métiers se meurent pendant qu'on «forme» pour faire des bilans et des chômeurs. La passion a disparu des cœurs et du langage de tous les jours.
On se passionne parce qu'on a l'ambition démesurée ou l'objectif fantasmatique. Réussir sans mérite et prospérer sans effort. Parce que les pouvoirs publics sont rarement l'exemple, ils ne peuvent montrer l'exemple. On ne suscite que les vocations rentables parce que la récompense n'est jamais au bout de la suée. On ne veut rien faire parce qu'on ne sait rien faire ou parce que ça ne rapporte pas grand-chose de faire. Alors,
on est chômeur misérable ou chômeur milliardaire. Le destin y est rarement pour quelque chose mais le destin est confortable. Qu'il explique le trafic, la rapine, la difficulté ou le désarroi. On s'y installe, en attendant que devenir maçon, plombier, jardinier ou garçon de resto soit possible. Et que ça serve à quelque chose.
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