Les travailleurs de l'hôtel Amraoua, plus grande structure hôtelière de Tizi Ouzou, sont en colère. Ce qu'ils montrent bien dans un avis rendu public où ils expliquent leur intention d'enclencher un mouvement de protestation à partir de demain, lundi 24 septembre, pour dénoncer le comportement inadmissible du directeur. «Abus d'autorité», «injustice» «discrimination», et «harcèlement moral», sont les motifs énumérés. Cet hôtel 4 étoiles situé sur la route Tala Alam connaît en ce moment d'importants travaux de rénovation et d'aménagement qui rentrent dans le cadre de la politique de relance du tourisme engagée depuis déjà deux années. L'hôtel Amraoua est doté de 150 chambres (avec salle de bain privée), d'un bar restaurant, d'une piscine, et il est sur le point d'acquérir une salle de 700 places pour les conférences et congrès avec des pièces d'ateliers, une salle de 800 places pour la restauration et les spectacles. Rattaché à l'Entreprise de gestion touristique centre (EGT Centre), il est parmi les rares hôtels encore en activité dans cette wilaya où l'activité touristique est réduite à sa plus simple expression, malgré les potentialités non négligeables qu'elle renferme. En effet, 17 hôtels sur 42 sont fermés à travers la wilaya pour diverses raisons. Alors que le directeur local du tourisme et de l'artisanat annonce le projet de réalisation de 6 hôtels à Tizi Ouzou, Ifigha (dans la daïra d'Azazga), Bouzeguène et à Makouda, un motel et une auberge qui sont en chantier à Sidi Naâmane, commune de Draâ Ben Khedda et à Boghni, d'autres structures connaissent une sorte de descente aux enfers, notamment celles qui sont toujours fermées depuis des lustres.