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Berkoukes et sfenj à Tlemcen
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11 - 01 - 2009

La population de Tlemcen s'apprête à célébrer Yennayer qui inaugure le nouvel an berbère, le 12 janvier, avec un engouement particulier pour cette fête ancestrale.
A Tlemcen-ville, l'approche de la célébration de cette fête populaire, qui allie mythes et traditions, est visible grâce aux diverses friandises étalées dans les commerces et magasins, lesquels pour l'occasion changent de look et exposent des produits habituellement non proposés en grandes quantités. Le cas vaut notamment pour les arachides et autres bonbons qui garnissent à cette occasion les tables des ménages.
La circonstance est également toute indiquée pour les mères de famille qui ne se lassent pas de préparer des mets et plats traditionnels comme le berkoukess (genre de couscous) et le sfendj (beignets), outre les petits pains avec les œufs durs préparés selon le nombre d'enfants de chaque ménage.
Après le dîner, les membres de la famille se réunissent autour de la table de Yennayer afin de commencer la soirée dans l'humour et la bonne ambiance, avant que les parts de la kerkcha, désignant le mélange de tous les fruits secs, friandises ainsi que le petit pain, ne soient offertes aux bambins sous forme de petites caisses en récompense à leur bonne conduite.
La légende populaire liée à la célébration de cette fête indique que «tout enfant désobéissant ou enfreignant les règles de bonne conduite aura la visite nocturne d'une vieille sorcière qui le délestera de sa petite caisse».
La célébration de Yennayer à Tlemcen ne s'arrête pas là, puisque, dans la région montagneuse des Beni Snouss, située au sud du chef-lieu de la wilaya, se tient tout un rituel pour célébrer cet événement avec l'organisation durant la nuit de Yennayer du carnaval d'Ayred (lion) durant lequel sont mesurés le courage et la puissance des jeunes.
C'est ainsi qu'une vingtaine de jeunes choisis parmi les plus grands et les plus forts se déguisent en portant des masques en toison de mouton ou en peau de chèvre et des crinières de cheval, laissant libre cours à leur agressivité et leur joie, sans pour autant être reconnus. Dansant et chantant aux rythmes des bendirs, des tambourins et de la ghaïta à la gloire d'un personnage mythique, «Moulay Djerwane Djerwakèle», la procession s'arrête au seuil de chaque maison pour dire : «Ouvrez vos portes, nous sommes arrivés» et les propriétaires doivent remettre de l'argent, des figues sèches, des grenades et autres produits.
Le M'kaddem récite à ce moment-là la Fatiha en souhaitant une nouvelle année riche et d'abondance pour tous ceux qui contribuent, et cela, pendant trois jours que dure ce carnaval.
Tous les dons collectés seront remis aux pauvres et démunis dans la discrétion totale. Cette fête populaire ancestrale n'est plus ce qu'elle était, mais des associations culturelles locales semblent encore attachées à ce patrimoine qui dénote de la diversité culturelle et mythique que recèle la région des Beni Snousss et de Tlemcen en général. La célébration de Yennayer remonte, selon des historiens, à «950 avant J.-C., lorsque le roi Chachnaq imposait sa domination sur l'Egypte après avoir vaincu les troupes du pharaon Ramsès».


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