Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a fait savoir mardi soir lors de la conférence conjointe qu'il a animée avec le chef de la diplomatie égyptienne, que la réunion du 19 octobre à Bamako de plusieurs parties pour discuter de la crise malienne a permis de sortir avec «une vision globale et stratégique» pour résoudre le conflit. «Il y a une entente parfaite entre les diverses parties (Cédéao, pays du Champ, membres du Conseil de sécurité de l'ONU…)», a affirmé le chef de la diplomatie algérienne qui évoquera «une vision globale» qui se résume en 4 points, précise-t-il. Il s'agit, selon lui, d'abord d'aider les autorités maliennes à «reprendre leurs forces» mais également «l'intégrité du territoire». Il s'agit donc de «renforcer la cohésion entre les institutions de la transition pour la restauration de l'autorité de l'Etat dans le Nord». Pour Medelci, il n'y aura pas de crédibilité sans un dialogue malo-malien, c'est-à-dire entre d'une part, les autorités maliennes et d'autre part, les responsables du MNLA mais aussi de certains groupes armés jugés «fréquentables» . Pour Medelci par ailleurs, «il ne pourrait y avoir de crédibilité sans un dialogue malo-malien». Aussi, le chef de la diplomatie algérienne a fait état de la nécessité relevée par l'ensemble des responsables ayant pris part à la réunion de Bamako, «de combattre le terrorisme par tous les moyens». Il s'agira aussi, pour trouver une solution idoine au problème malien, précise encore Medelci, de «résoudre» les problèmes humanitaires que vit ce pays subsaharien. Le ministre des AE qui parle d'une vision globale omettra d'évoquer l'intervention militaire au Mali.