Les étudiants en sciences de l'information et de la communication de Tamda (université de Tizi Ouzou) sont en grève depuis trois semaines. Ils refusent de reprendre les cours tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites. L'administration, quant à elle, continue, selon les étudiants, à faire la sourde oreille. C'est le statu quo. Rien n'indique, pour l'heure, la fin du bras de fer engagé par les deux parties qui campent sur leurs positions. «Depuis le début, la situation pédagogique de la faculté des sciences humaines et sociales n'a pas évolué. Les étudiants sont les grands perdants. C'est pour cela que nous, étudiants du département des sciences de l'information et de la communication, dénonçons la gabegie qui est érigée en mode de fonctionnement dans cette faculté», peut-on lire dans une déclaration rendue publique par les étudiants grévistes. Les protestataires revendiquent essentiellement l'ouverture du mastère pour tous les étudiants titulaires d'une licence en communication et relations publiques et une formation dispensée intégralement en français. D'autres points figurent également sur la plate-forme de revendications des étudiants en journalisme de Tamda. Citons, entre autres, le recrutement d'enseignants supplémentaires pour parer au manque d'encadrement, l'acquisition d'ouvrages pour la bibliothèque, etc. En dernier, ils exigent des responsables qu'ils effectuent des travaux de réaménagement au niveau de la faculté qui se trouve dans un état de délabrement avancé.