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La Russie de Poutine célèbre les 70 ans de la victoire de Stalingrad
Histoire
Publié dans Le Temps d'Algérie le 01 - 02 - 2013

La Russie célèbre samedi les 70 ans de la victoire soviétique dans la bataille de Stalingrad, tournant stratégique dans la Seconde Guerre Mondiale et toujours glorifiée par les Russes comme l'événement qui sauva l'Europe du nazisme.
En plein regain de patriotisme, les autorités ont mis un point d'honneur à commémorer l'événement.
Pour l'occasion, Volgograd, l'ex-Stalingrad rebaptisée en 1961, s'est parée d'une multitude de drapeaux et d'affiches rouges et jaunes à la gloire des vainqueurs". Une reconstitution est prévue.
L'assemblée municipale a décidé jeudi de rendre à la ville le nom de Stalingrad, le temps des célébrations, arguant de "nombreuses demandes d'anciens combattants".
Le président Vladimir Poutine est attendu samedi dans la cité pour assister notamment au défilé de plus de 650 militaires aux couleurs de l'Armée rouge.
Des cérémonies sont aussi prévues à Moscou.
"La bataille de Stalingrad est le symbole le plus éclatant de la Grande guerre patriotique (nom donné à la Seconde guerre mondiale en Russie), la guerre est toujours vivante dans la mémoire des gens qui l'ont vécue et celle de leurs proches", note l'historien Vitali Dymarski.
2 février 1943 : les troupes du maréchal allemand Friedrich von Paulus capitulent, encerclées par l'Armée rouge au terme d'une bataille acharnée engagée en juillet 1942 dans cette ville des rives de la Volga, point de passage essentiel vers le Caucase et ses riches ressources en pétrole.
Cette reddition est la première de l'armée nazie depuis le début de la guerre, et changera le cours du conflit aussi bien sur le plan stratégique que psychologique en Union soviétique, démoralisée jusque-là par plusieurs défaites cuisantes.
Mais la bataille est aussi l'une des plus meurtrières de l'histoire : rasée dès le début par des bombardements aériens allemands,
Stalingrad est ensuite, pendant plus de six mois, le théâtre de combats de rue d'une violence inouïe, opposant les troupes nazies aux soldats et civils soviétiques, à qui Staline avait ordonné peu avant "Pas un pas en arrière!". Les combattants doivent aussi lutter contre les autres ennemis redoutables que sont l'hiver russe et la famine.
Au total, la bataille a fait jusqu'à deux millions de morts, tous camps confondus, selon des chiffres officiels russes.
"Ils bombardaient en permanence, de neuf heures du matin à quatre heures de l'après-midi. Par deux fois, notre casemate a été ensevelie sous la terre après des explosions, mais on nous a déterrés et nous sommes restés en vie", se souvient Taïssia
Postnova, 93 ans. Etudiante en médecine à Novossibirsk, en Sibérie, elle avait été envoyée au front en septembre 1942 et s'était retrouvée plongée dans l'horreur de la guerre.
"Les blessés arrivaient en permanence. La moité de ceux que nous soignions repartaient au front", poursuit la vieille dame.
Comme les denrées se faisaient rares, elle s'est longtemps contentée de pain sec et de quelques gorgées d'eau. "Très souvent, ceux qui n'en pouvaient plus allaient vers la Volga pour chercher de l'eau, mais ils mouraient sous les balles", raconte-t-elle.
Pour autant, "nous n'avions pas peur. Nous n'avions qu'une idée en tête : vaincre (...) Et souvent les mourants disaient: + je meurs pour la Patrie, pour Staline". S'il n'y avait pas eu Staline, nous aurions perdu la guerre", affirme Mme Postnova.
Une conviction encore partagée par de nombreux anciens combattants et Russes nostalgiques de l'URSS, qui demandent depuis des années de rendre à Volgograd le nom de Stalingrad.
Cette demande a été partiellement satisfaite, mais les communistes locaux ont l'intention de transmettre à Vladimir Poutine une pétition signée par 35.000 personnes pour définitivement rendre à la ville le nom du dictateur soviétique.
Selon un sondage d'octobre 2012 de l'institut indépendant Levada, seuls 18% des Russes sont cependant favorables à un tel retour, et 60% y sont opposés.
Le Kremlin s'est bien gardé jusqu'à présent de trancher sur la question. "Le patriotisme est un socle pour les autorités actuelles, qui préfèrent se tourner vers le passé", explique Vitali Dymarski.
Malgré la dénonciation officielle de ses crimes, Staline fait en effet toujours l'objet d'une attitude ambiguë en Russie, et est même présenté dans des manuels d'histoire moins comme un dictateur que comme l'artisan de la puissance soviétique et de la victoire sur les nazis.


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