«Plus de trois millions de mines datant de l'époque coloniale sont toujours disséminées tout au long des frontières Est et Ouest du pays, alors que plus de 8 millions ont été détruites entre 1963 et 1988», a affirmé M. Messaoud Adimi, expert et ancien officier de l'Armée nationale populaire (ANP) au forum du quotidien «El Moudjahid» consacré au thème «Mines antipersonnel, l'autre crime colonial». «La France a toujours refusé de donner les plans où elles étaient exactement disséminées, laissant plus de 11 millions de mines, causant des milliers de morts et de blessés parmi les citoyens algériens», précise-t-il. M. Adimi a ajouté que 6792 personnes avaient été touchées, dont 3255 décédées et 3542 amputées, indiquant que ces chiffres représentaient un bilan non exhaustif.