Il se meurt dans l´indifférence loin des spots des sunlights qu´il côtoyait quand il courrait les plateaux de tournage. Abderrahmane Abed, un directeur photo à la station régionale de l´Entv à Oran est cloué depuis des mois sur un lit attendant dans la douleur une fin qui viendrait mettre un terme au calvaire de sa famille. Il débordait de vie mais le mal qui le ronge, le guettait caché dans son corps. Sa famille soutient qu´il a été victime d´une supercherie fomentée par les médecins d´une clinique privée d´Oran. Les Oranais gardent de lui l´image d´un artiste qui gérait (durant les années soixante) une salle de cinéma à Gambetta avant qu´il ne rejoigne l´Entv comme caméraman puis directeur photo. Parmi ses réalisations, Sayf bladi, Aala echat´i, Qaous qouzah, Bila houdoud ou encore Qafilat el janoub.