L´émission de la chaîne Canal Algérie, «Sur le vif», présentée dans la soirée de lundi sur l´affaire de l´assassinat des moines de Tibhirine, n´a pas tenu toutes ses promesses. Autant l´animateur, Ahmed Lahri, connu pour son professionnalisme, essayait de recadrer le débat, autant les deux invités sur le plateau sont passés totalement à côté de l´événement. Alors que les responsables français qui intervenaient à partir du bureau de Paris, Hervé de Charrette, ancien ministre des Affaires étrangères, et Yves Bonnet, ex-directeur de la DST, fournissaient des arguments en or, nos deux invités ont préféré disserter sur les effets psychologiques de la guerre contre le terrorisme, laissant sur leur faim une bonne partie des téléspectateurs. De plus, on n´a vu, ni entendu aucun responsable officiel algérien soutenir la position défendue par notre pays sur ce dossier. N´aurait-il pas fallu choisir pour ce débat des hommes de médias plus connus du grand public? Dommage!