«Jamais. Jamais, jamais, jamais.» Fadéla Amara «espère qu´aucun parti politique n´osera» un jour poser la question de la présence des minarets en France. «Cette question exclura et stigmatisera une partie de la population», a jugé, hier sur Europe1, la secrétaire d´Etat à la Ville, qui s´est dite «scandalisée» par les propos de Christophe Blocher, leader de l´UDC, le parti à l´initiative de la votation sur les minarets en Suisse. Et dire que Fadéla Amara avait mené campagne pour l´interdiction de la burqa en France. Ce revirement s´expliquerait par le constat d´échec cuisant de sa politique. Fadéla Amara a beau répéter que «ça bouge dans les banlieues», la situation s´y révèle toujours aussi inquiétante.