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Où le coeur nous mène
Publié dans L'Expression le 23 - 11 - 2004

En matière de distribution et de programmation cinématographiques, il y a bien longtemps, presque soixante ans déjà, que le nouvel ordre mondial, c´est-à-dire que le cinéma américain, soit par des accords bilatéraux (Blum-Byrnes) ou par des manoeuvres de dumping, est arrivé à bout des cinémas nationaux du monde. Mis à par les pays socialistes, toutes les nations se sont vu imposer de gré ou de force, la loi des majors compagnies américaines. Le cinéma américain fait désormais la loi partout, le colt au poing, il a exporté le modèle de consommation américaine.
Après le cinéma, ce sont les programmes télévisés, les feuilletons, les téléfilms ou les télé-réalités qui se sont engouffrés dans les grilles des programmes des télévisions du monde entier. Quelques velléités se font jour ici et là pour résister à cet envahissement : l´Inde, le Brésil et, à une échelle moindre, les pays arabes, pour des raisons culturelles et linguistiques peuvent prétendre à une certaine audience auprès de leurs populations qui sont déjà rassasiées des histoires à l´eau de rose made in Hollywood. La production californienne se distingue avant tout comme l´expression d´un système économique qui tient à assurer sa pérennité et son exportation.
C´est pour cela que les films engagés ne sont pas légion dans la filmographie outre-Atlantique. Si l´on excepte Le sel de la terre, Joe Hill ou Norma Rae, peu de films s´attaquent au système qui a fait du dollar le seul dieu qu´on adore sans partage, d´un océan à l´autre. Quand un film dénonce une situation donnée, c´est surtout pour critiquer ou condamner des comportements individuels dans tous les secteurs de la société: prisons, finances, armée, presse, drogue, mais des films qui font des Etats-Unis, l´éden enfin retrouvé. Il y en a en veux-tu, en voilà. RTL9 vient justement de diffuser un film surprenant et par son ton et par son propos. Il commence comme presque Easy Rider: un jeune couple dans une vieille voiture sur une route désolée de l´Arizona. On pouvait croire à une balade d´amoureux paumés: un panorama nous renseigne sur l´état de la jeune fille. Elle est enceinte jusqu´aux yeux. Arrivant devant un supermarché, la jeune femme descend pour faire des emplettes. A sa sortie, son jeune ami a foutu le camp. Désespérée, elle pleure à chaudes larmes, mais comme cela arrive souvent, une jeune femme arrive et la prenant pour une ancienne copine de classe lui refile son adresse et un cadeau: un arbre en pot. La jeune fille, un instant réconfortée, finira par accoucher dans le supermarché dont le patron ému par cet événement qui fait une bonne publicité à son établissement, prend en charge la jeune fille-mère en lui offrant prime et emploi. La prime sera confisquée par la mère indigne de la jeune fille-mère. Elle disparaît comme elle est venue. Mais tout va se passer comme dans un conte de fées dans cette communauté où tout le monde s´entraide et vit selon les préceptes de la Bible non sans forniquer toutefois, si l´on compte le nombre de filles-mères, mais la morale est sauve: le faux chanteur de country-music qui a abandonné sa jeune amie aura les jambes coupées par un train. Et la jeune héroïne se mariera avec le bibliothécaire du coin!


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