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Le hidjab dévoilé au cinéma et médiatisé par Al Jazeera
Publié dans L'Expression le 17 - 02 - 2009

«L´intégrisme est une nostalgie du passé qui se prend pour une référence à l´éternel».
Etienne Borne
Au moment où le Maghreb fête son cinéma de service dans une banlieue parisienne, un film et pas des moindres est en train de faire parler de lui en Europe au Festival de Mons, en Belgique. C´est le film marocain Amours Voilées ou Hijab el Hob d´Aziz Salmy, qui a créé une vive polémique au Maroc en s´attaquant au problème épineux et politique du hidjab. Les partisans de ce film argumentent par le fait que le film est un produit artistique qui traîte un phénomène de la société marocaine, alors que les opposants répliquent en disant que le film est une humiliation faite aux filles voilées et aux valeurs du voile!
Al Jazeera, toujours à l´affût de ce qui peut toucher à l´Islam et aux musulmans, n´a pas manqué d´évoquer le sujet et a fait un reportage sur ce film qui fait scandale. Amours Voilées est le premier film de Aziz Salmy et qui raconte l´histoire de Batoul, une jeune femme de 28 ans, qui mène une vie de famille heureuse et poursuit sa jeune et brillante carrière de médecin. Le jour où elle rencontre Hamza, elle se laisse aller et transgresse tous les principes qu´elle a toujours revendiqués pour se donner, pour la première fois, à l´homme qui la fascine et vivre avec lui une passion amoureuse...un film hot et shot. Dans l´histoire des cinémas arabe et maghrébin, aucun réalisateur n´a pu évoquer directement le sujet du voile, même nos cinéastes installés en France qui peuvent tout de même ouvrir le débat, mais comme le sujet est très sensible même en France, on préfère l´effacer de notre table des scénarios. Même les Egyptiens, considérés plus incisifs dans les sujets qui fâchent, n´ont pas osé évoquer le sujet très tabou du hidjab, et cela pour ne pas faire trembler l´institution religieuse d´El Azhar. Seuls les Maghrébins, principalement les Algériens et les Marocains, osent parler du hidjab qui est omniprésent dans leur société où les partis religieux en font vraiment leur fonds de commerce. C´est Merzak Allouache qui avait pourtant fait un petit pas quand Nadia Kaci (celle qui a osé dévoiler son corps d´Eve dans Viva l´Algérie), portait le hidjab dans Bab El Oued City. Elle avait osé embrasser, dans le film, Mohamed Abdou dans un cimetière chrétien de Bab El Oued. Mais comme le film ne s´attaquait pas directement au hidjab dans la société algérienne, la scène n´a pas été mise sur le compte du voile mais sur le compte de l´intégrisme religieux. Même chose au Maroc qui a provoqué en France et sur le plan international, l´affaire du voile grâce à deux de ses compatriotes. Même au Maroc, même si le cinéma américain n´aide pas trop les Marocains dans leur formation, il existe actuellement des cinéastes très audacieux qui osent toucher à des sujets tabous, mais avec finesse. C´est le cas, notamment de Mahmoud Frites qui a battu tous les records d´entrée dans les salles avec son film Nancy et le monstre ou L´ex-clochard et la fille du député. Un film qui utilise, pour la première fois dans le cinéma maghrébin, le langage vulgaire de la rue. Et le premier de Aziz Salmy, entre dans cette logique culturelle et cinématographique.
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