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Pourquoi Yamina Benguigui a choisi le prénom de Aïcha pour son film?
Publié dans L'Expression le 21 - 05 - 2009

«Seuls le sang, la famille, l´histoire, le temps, identifient un être humain. Le sang est la meilleure carte d´identité.»
Jean-Marie Adiaffi, extrait de La Carte d´identité
La fiction Aïcha, de Yamina Benguigui, diffusée mercredi dernier sur France 2, a réalisé la meilleure audience pour un téléfilm français depuis un an sur France 2, avec 5,4 millions de téléspectateurs, a indiqué la chaîne citant les chiffres de médiamétrie. Le sondage ne dit pas quelle est la communauté qui a le plus regardé ce téléfilm. Mais à voir le tollé de critiques qu´à soulevé ce téléfilm en France, on comprend bien que la cible visée par Benguigui a bien été atteinte: l´immigration. Il est n´est pas exclu que 80% des 5,4 millions de personnes qui ont vu ce téléfilm soient des Maghrébins. Un titre comme Aïcha, ne peut attirer qu´un public maghrébin comme la chanson de Khaled. Benguigui a compris qu´il faut investir dans les 7 millions de Maghrébins qui vivent en France pour gagner de l´argent. Comme Debbouze, Gad El Maleh ou encore les Zidane, Benzema et Benarfa, sont des idoles et des icones pour la jeune génération maghrébine de France et même pour les jeunes qui vivent dans le Maghreb. Ce n´est pas pour les beaux yeux bleus de la France que les milliers d´Algériens ont supporté la France en 1998 contre le Brésil, mais parce qu´il y avait un certain Zinedine Zidane dans l´équipe. Pareil en 2002 contre l´Italie, alors que les Algériens sont des fervents supporters de la Squandra Azzura. Les Maghrébins de France, de la banlieue ou de Lyon, de Marseille ou de la Courneuve recherchent un leader, une personne sur laquelle ils peuvent s´identifier. Aïcha est un prénom peu utilisé de nos jours même en Algérie. Mais c´est un prénom moins dévalorisant que Fatma, que le colonisateur utilisait pour désigner une servante d´origine arabe. Le choix de Aïcha par Benguigui obéit à deux lectures sémantiques et sémiologiques. D´abord coller à la chanson de Khaled et rester dans showbiz et le bancable et surtout monter une identité arabe sédentaire. Aïcha est aussi le prénom de la fille d´Abou Bakr Seddik et surtout la plus jeune femme du Prophète. Les juifs avaient critiqué cette union dans leurs écrits parce qu´elle était très jeune et aurait vécu près de 50 ans après la mort du Prophète Mohammed (Qsssl). Le choix de ce prénom n´est pas fortuit. Il a même été dicté et instrumentalisé par un certain lobby pour offrir non seulement une mauvaise image des Maghrébins mais surtout de l´Islam. D´ailleurs la majorité des critiques est venue de femmes maghrébines qui ne se sont pas identifiées à Aïcha. On reproche à la réalisatrice d´avoir collé l´identité d´une famille des années 1970 à une famille des années 1990, avec tout ce que cela peut alimenter comme archaïsme. Ce qu´il faut savoir est que Benguigui ne côtoie pas les Maghrébins, ni les Arabes, puisque son principal associé dans l´entreprise Elemiah n´est autre que l´énarque Marc Ladreit de Lacharrière, qui est administrateur du groupe Casino, de L´Oréal, de Renault et membre du conseil consultatif de la Banque de France. Et que ses différentes positions lui valent de figurer parmi les plus grandes fortunes de France. La banlieue, si bien décrite dans Aïcha, ne fait pas partie de ses priorités culturelles et donc l´oeuvre est instrumentalisée par Yamina Benguigui, son associée au sein d´Elemiah, et accessoirement adjointe au maire de Paris en charge des droits de l´homme et de la lutte...contre les discriminations!
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