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Coupable, tranche la juge
Publié dans L'Expression le 13 - 02 - 2010

l n´est jamais bon de menacer son épouse de représailles car l´auto du beau-père a disparu juste après... Deux ans de prison ferme pour le gendre.
«Les caméras à elles seules et le témoignage de la jeune fille, qu´il avait rencontrée dans la rue où se trouvait l´auto, prouvent la culpabilité de l´inculpé.» Et Maître Gouasmia d´ajouter durant sa plaidoirie: «N´oublions pas que l´inculpé avait menacé sa femme de lourdes représailles pour ce qu´elle lui a fait.»
Abderahim Regad, le procureur qui avait demandé une peine de prison ferme de trois ans, a été la cible des trois défenseurs de l´inculpé et surtout de Maître Boulfrad qui a dit à Makhloufi, la juge très tolérante sur la curieuse absence de toute démonstration du pourquoi des trois années requises: «Vous n´avez aucune preuve pour effectuer de telles demandes», avait dit, entre autres, l´avocat de Blida. «Où étiez-vous, parquet, durant les auditions pour ce dossier à instruction qui s´est vu s´en aller au flagrant délit», avait crié Maître Sediri. Le représentant du ministère public saura répliquer à temps sans trop s´énerver. Le drame prendra plus d´ampleur lorsque la magistrate invitera le beau-père victime de vol et les témoins d´aller se rasseoir alors que seul l´inculpé debout ne quittait pas des yeux sa maman franchement «out» d´assister au martyre de son enfant. Qui a donc volé le véhicule? Les photos développées ont-elles guidé la juge qui ne peut être que juste comme elle a toujours été durant sa petite carrière.
La lutte est âpre. Seuls les deux avocats de la partie civile ne placeront plus un mot autour de cette affaire qui avait vu Makhloufi décider de prendre une petite semaine avant de prendre la peine de donner le verdict, un verdict qui va de toutes les façons laisser des traces indélébiles entre les deux familles qu´un large fossé sépare rudement et que la justice va leur permettre de méditer sur tout ce qui fait l´union autour d´un drame qui ne sera plus le véhicule volé, un véhicule estimé à cent vingt millions de centimes et réclamés par le beau-père de l´inculpé qui a un enfant. Curieuse situation où l´épouse est avant tout la fille de la victime, au milieu de la tempête. En attendant la sentence du tribunal de Bir Mourad Raïs, gageons un rapprochement entre les deux familles et que la rancoeur soit... «volée» malgré la présence des caméras de surveillance... D´ailleurs, à l´issue d´une semaine de mise en examen du dossier, le tribunal a trouvé les attendus nécessaires pour justifier le sévère verdict qui condamne l´inculpé qui n´aura d´autre choix que l´appel et rapidement car, étant détenu, ses avocats dont Maître Hamid Sediri, ont estimé injuste qu´il soit dans ce noir statut. D´ailleurs, à entendre les débats, ce fut un drame avant le vol. Voilà, un jeune père de famille, commerçant aisé qui a des problèmes avec sa jeune moitié. Battue et se sentait humiliée, elle va chez son père résidant à Hydra vers la dernière semaine de décembre 2009. Il revient à Hydra pour convaincre madame de réintégrer le domicile familial. Le lendemain, le véhicule du beau-père disparaît de la rue pleine de caméras de surveillance. On croit savoir que la veille, le gendre passait par là. Les photos montrent une silhouette et un parapluie. Ça y est! Tous les voyants sont au rouge. Le jeune père de famille aisé est entendu et écroué. Mercredi, le dernier de l´année 2009, c´est Saloua Makhloufi, la juge de Bir Mourad Raïs (cour d´Alger) qui le juge. Les avocats de la partie civile ne sont autres que Maître Faïza Gouasmia et Maître Abdelhamid Ahmed. Pour l´inculpé de vol, fait prévu et puni par l´article 350 du Code pénal, il y a Maître Issam Kassoul, Maître Hamid Sediri et Maître Djamel Boulfrad toujours égaux à eux-mêmes. Les deux familles sont présentées en force. Le père de famille est affecté par la détention préventive. Il y a aussi deux témoins dont une jeune fille qui sera malmenée par les trois avocats de l´inculpé car pour eux et pour le commun des mortels, le seul organe du coprs pour reconnaître quelqu´un, reste le visage. Or, l´un a cru reconnaître la démarche de l´inculpé et un autre, les épaules et le dos! Makhloufi, la présidente, pour ne pas changer, écoute tout le monde et suit de près. Tout comme Abderahim Regad, le procureur qui aura à coeur d´effectuer de piquantes mises au point lorsque le ton est donné pour ce qui est de la démarche du ministère public. Entre-temps, l´inculpé lui, nie. Il dément. Il affirme qu´il n´était plus dans les parages au moment du vol. Il rappelle que cette histoire est créée à la suite du malentendu entre les deux familles. «Y aurait-il eu cette affaire si madame était restée chez son mari?», avait lancé Maître Sediri. «Vous n´allez tout de même pas envoyer quelqu´un en prison parce qu´on a cru le voir, la veille du vol du véhicule!», s´est offusqué Maître Boulfrad. «Le véhicule avait été conduit par plusieurs personnes. Il avait même été donné au mécanicien durant la semaine. Pourquoi n´aurait-on pas l´idée de fabriquer un double des clés et...», avait renchéri Maître Kassoul L., comme pour répondre à ses deux collègues constitués pour la partie civile.


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