«Nous avons commencé par les professionnels et les routiers, ensuite ce sera le tour des citoyens qui disposeront du GPS». C´est ce qu´a dit hier, Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de la communication et de l´information lors d´une réunion de coordination tenue hier au siège du ministère des Travaux publics. L´étude du projet de réalisation du réseau GPS au profit des citoyens sera bientôt achevée, a ajouté le ministre qui s´exprimait aux côtés de Amar Ghoul, son collègue chargé des Travaux publics. Après le lancement des projets de modernisation du réseau routier et la dotation de près de 600 km de l´autoroute Est-Ouest en réseaux de fibres optiques, les deux départements veulent accorder leurs violons et unir leurs efforts, pour jeter les bases d´une véritable coopération dans le domaine des technologies de la communication et de l´information. «Le temps est notre ennemi. Il avance très vite, trop vite même, c´est pourquoi nous avons décidé, d´un commun accord d´unir nos efforts afin de concrétiser, dans les faits et dans des délais raisonnables le projet de réalisation du réseau GPS au profit des usagers», a indiqué Moussa Benhamadi. Le réseau routier et autoroutier constitue un gigantesque marché et les milliers d´automobilistes qui meurent chaque année sur nos routes n´ont pas laissé insensibles les responsables des deux secteurs. «Le ministère des Travaux publics est un partenaire stratégique. Nous nous appuyons sur lui pour réaliser nos nombreux programmes qui seront d´un apport certain pour les millions d´automobilistes qui pourront être localisés et secourus en cas de panne ou d´accident, grâce au GPS», a-t-il précisé. Selon Amar Ghoul, «le GPS est indispensable, voire vital si nous voulons assurer une meilleure sécurité de nos routes et réduire le nombre et la facture des accidents.» «Le GPS est aussi utilisé pour réguler la circulation automobile et la rendre plus fluide. Dans un cas de force majeure, il suffit de presser sur un bouton et vous êtes aussitôt localisé et secouru», ajoute le ministre des Travaux publics. Pour assurer la sécurité de nos frontières et surveiller tout mouvement suspect, le recours au GPS s´avère également indispensable. Cette technologie a donc une triple portée: économique, sociale et sécuritaire. A une question relative à son coût, Moussa Benhamadi estime que tout dépendra de la demande, qui dit-il, plus elle sera forte, plus le prix d´abonnement au réseau GPS sera moins cher. Pour l´heure, la priorité va aux grandes entreprises comme Naftal qui s´est dotée du GPS pour surveiller sa flotte de véhicules de transport en commun chargés d´approvisionner en carburant les stations-service à travers tout le territoire national.