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La saleté envahit la ville
BOUIRA
Publié dans L'Expression le 29 - 06 - 2011

Le citoyen a un rôle important à jouer dans l'amélioration de son environnement.
La prolifération des marchés occasionnels, le dépôt par les commerçants de leurs produits sur les trottoirs, le squat des espaces... donnent une image hideuse de la ville.
La ville est sale: le constat amer est unanime. Les efforts consentis pour faire de Bouira une agglomération moderne avec l'élargissement des rues, le ravalement des façades, l'achèvement des constructions, la construction d'édifices modernes, la réhabilitation du tissu urbain ancien et sa rénovation... sont autant d'actions atténuées par la saleté. Dans cette situation, la responsabilité est partagée. Le citoyen d'abord, a un rôle important à jouer dans l'amélioration de son environnement. Par insouciance, des résidents sortent leurs ordures après le passage des camions collecteurs. Ces déchets ménagers restent alors une nuit et une journée entière sur les trottoirs. Le résultat est facile à deviner. Beaucoup de quartiers sont envahis par les herbes sauvages. Hormis les actions de volontariat menées par la commune, au niveau des 1100 Logements par exemple, les habitants des quartiers contemplent et attendent qu'on vienne nettoyer devant chez eux. Depuis la généralisation de la vente des boissons dans des emballages en plastique, du café dans des gobelets, ces emballages sont jetés partout et agressent la vue. L'administration de son côté a une responsabilité avérée dans cette situation. De nombreux citoyens se plaignent des odeurs que dégagent les caves des immeubles. La dégradation des colonnes montantes dans la majeure partie des cas reste la raison essentielle d'un fait qui, en ces temps chauds, représente un réel danger de santé publique. Les MTH guettent. Réalisées en PVC, ces colonnes d'évacuation des eaux usées se dilatent sous l'effet de la chaleur des radiateurs de gaz parce que souvent ces colonnes servent aussi de cheminées. Un habitant de la cité des 1100 logements nous a fait part de la disponibilité des résidents à s'associer à l'Opgi pour procéder aux réparations. Les effets néfastes de ces caves inondées sont sérieux. En plus des rats, des moustiques, de divers insectes, les citoyens risquent de graves maladies à transmission hydriques. Le triste exemple de Sour El Ghozlane, l'année dernière est dans toutes les mémoires. Un autre fait mérite d'être soulevé puisqu'il participe directement à la dégradation de l'environnement. La prolifération des marchés occasionnels, le dépôt par les commerçants de leurs produits sur les trottoirs, le squat des espaces... donnent une image hideuse de la ville. Précisons aussi qu'à Bouira la vie s'arrête à 20 heures. Les cafés, les restaurants, les magasins, le transport etc., ferment tôt et plongent l'agglomération dans une inertie totale. Alors que les responsables pensent que les choses changeront dans quelques mois avec l'ouverture du dernier tronçon autoroutier qui mettra Bouira à 40 minutes d'Alger, la réalité quotidienne plaide pour le contraire. Seul un élan de civisme, de citoyenneté, une réelle adhésion du mouvementa associatif, pas celui qui se réunit pour faire l'éloge des chefs, peuvent changer les choses à Bouira. C'est le souhait de tous.


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