L'université algérienne offre une place pédagogique à tout nouveau bachelier. Le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs), M. Gherras Mohamed, a fermement démenti, hier, l'information faisant état de la fermeture de certaines filières. «L'obturation de branches comme la médecine ou tout autres spécialités est une pure rumeur! De telles assertions tendancieuses ne peuvent être que l'oeuvre d'éléments hostiles à l'Université algérienne», a fermement démenti le responsable qui a affirmé que son département, oeuvre au contraire, à favoriser l'accès à des domaines d'étude inédits. «Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est plus que jamais résolu à parfaire, en partenariat avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, la formation en sciences médicales», a-t-il poursuivi. Intervenant à la faveur d'une conférence de presse sur la préinscription et l'orientation des bacheliers pour l'année 2011-2012, il a ainsi fait part de l'avènement de filières d'excellence. Ces dernières, qui sont également appelées filières à recrutement national, sont au nombre de 39, voire de 40. «Elles ont pour finalité la création de pôles d'excellence et de permettre la mobilité des étudiants, notamment ceux des régions enclavées qui peuvent désormais aspirer à une formation de qualité», a expliqué l'orateur. M. Gherras a ensuite rappelé que l'Algérie demeure l'un des seuls pays au monde à offrir aux étudiants toutes les commodités matérielles, sur le plan hébergement et restauration... «Nos classes préparatoires surpassent en qualité celles de quelques pays d'Europe occidentale», a-t-il enchaîné dans ce sens. Le conférencier a longuement décrit les dispositifs de la circulaire ministérielle n°7 du 15 juin 2011 relative à la préinscription et à l'orientation des titulaires de l'examen du baccalauréat pour l'année 2011-2012, invitant les nouveaux postulants à l'enseignement supérieur à la lecture attentive de ce document. Il a ensuite déclaré que l'Université algérienne offre une place pédagogique à tout nouveau bachelier. Il y a des conditions que l'étudiant doit absolument lire!», a-t-il martelé, tout en ajoutant que les inscription via l'outil Internet ce n'est pas nouveau et que ce système a déjà prouvé ses mérites. A l'en croire, le logiciel mis au service de cette opération est la traduction de la circulaire ministérielle et rend compte des places pédagogiques offertes pour chaque filière. D'après le SG du Mesrs, tout le dispositif vise à augmenter le nombre de choix pertinents pour l'étudiant. «A aucun moment, nous n'imposons un quelconque choix à l'étudiant», a fait savoir M. Gherras qui a enchaîné: «Quand les dix choix du postulant n'ont pas été pris en compte, ce dernier a le droit au recours.» Les étudiants concernés par cette alternative ont jusqu'au 4 août prochain pour formuler leurs griefs, exclusivement en ligne. Notons que le département de M. Rachid Harraoubia met le paquet en matière de canaux de communication avec les étudiants, les parents et les représentants des médias. Aussi, un numéro vert est mis en service pour mieux joindre la tutelle, il s'agit du 117. Deux sites Internet sont en outre mis à la disposition des étudiants: www.orientation.esi.dz et www.mesrs.dz. Rappelons que la circulaire n°7 stipule que l'orientation vers l'enseignement et la formation supérieurs obéit à un classement qui repose trois paramètres suivants:les voeux exprimés par le titulaire du baccalauréat, la série et les résultats du baccalauréat (moyenne générale, mention et les notes des matières essentielles) et les capacités d'accueil des établissements d'enseignement et de formation supérieurs. Pour participer au classement, certains domaines de formation, filières de formation, et classes préparatoires exigent une moyenne générale minimale. Cette moyenne n'ouvre pas automatiquement droit à une inscription définitive. Ce classement se fait, soit sur la base de la moyenne générale obtenue, soit sur la base de la moyenne arithmétique entre la moyenne générale du baccalauréat et les notes de certaines matières. En plus des conditions précédentes, l'accès à certaines filières est subordonné, selon le cas, à un concours, à un test d'aptitude ou à un entretien avec un jury.