En dépit de son large succès, la formation de Soustara quitte la compétition prématurément. Avec trois nuls et une victoire, les coéquipiers de Dziri n'ont pas eu accès au carré final, après que la formation koweïtienne ait pris le meilleur sur son homologue égyptienne du Zamalek. Le représentant algérien dans cette compétition a payé les frais d'une mauvaise programmation des responsables du football arabe qui, au lieu de faire jouer les deux dernières rencontres simultanément, ont préféré les décaler pour permettre au club koweïtien de connaître l'issue finale du match entre l'USMA et El-Djeich. Pourtant Ahmed Reffat, le directeur technique du Zamalek, avait affirmé avant le match que «loin des calculs et des probabilités, nos joueurs évolueront avec force et joueront le jeu pour montrer toute leur supériorité dans ce groupe B». Mais ce n'étaient que des promesses en l'air, puisque l'USMA est appelée à rentrer à Alger pour préparer la champion's league qui débutera la première semaine d'août. En effet, la formation koweïtienne s'est imposée devant le Zamalek ( 3/1) déjà qualifié. Cette victoire koweïtienne ne fait pas les affaires de l'USMAlger qui quitte ainsi la compétition, en dépit de son large succès face à El-Djeich. La formation algérienne termine 3e du groupe 2 avec 6 points, derrière l'équipe koweïtienne, leader du groupe avec 8 points et Zamalek (7 pts). El-Djeich (3 pts) et Police (Irak), avec 2 points, ferment la marche. Cette élimination prématurée, au delà du résultat technique acquis sur le terrain, vient encore une autre fois remettre en cause la présence des responsables algériens au sein des instances internationales. En outre, l'élimination de l'USMA au premier tour de cette compétition démontre la faiblesse du niveau du sport-roi algérien qui n'arrive plus à s'imposer aussi bien au plan arabe qu'africain. Pourtant, le détenteur du doublé national, composé d'un effectif riche et expérimenté ne doit s'en prendre qu'à lui-même pour l'élimination de cette compétition. En effet, les camarades de Meftah n'ont jamais, au cours des trois premiers matches, imposé leur rythme de jeu qui avait fait d'eux, les champions d'Algérie.