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Yamina Benguigui s'en prend aux Algériens
Publié dans L'Expression le 10 - 09 - 2011

«On se dit: «J'aime la France», et en même temps, on ne peut pas aimer un pays qui nous brime autant. En même temps, il faut vivre et avancer.» Yamina Benguigui
Une nouvelle fois, la réalisatrice et productrice française d'origine algérienne, Yamina Benguigui, a déçu ses fans. Dans son troisième volet des aventures de la beurette intégrée Aïcha, elle a présenté une scène qui a énormément offensé et choqué les familles maghrébines, et plus particulièrement algériennes, qui suivaient cette nouvelle aventure. Une vielle hadja en hidjeb est interviewée par une équipe de télévision locale (composée essentiellement des femmes voilées), déverse une avalanche de gros mots et vulgarités en arabe que même un jeune de la cité n'oserait prononcer. A quoi sert cette scène? Et qu'est-ce qui justifie cette dérive majestueuse d'une vieille femme algérienne présentée visuellement comme pieuse et qui est censée représenter la sagesse et surtout l'éducation de toutes les mères algériennes? A qui est destinée cette scène si ce n'est à la communauté maghrébine qui connaît parfaitement le sens de ces mots?
En réalisant cette scène, Yamina Benguigui a causé un tort à toutes les mères et les femmes âgées algériennes et maghrébines qui habitent en France et ailleurs. Il faut dire que la réalisatrice de Inchallah Dimanche (Le titre ne rend pas hommage au mot le plus connu en France mais dénonce la société musulmane et conservatrice) et l'auteur de «Mémoires d'immigrés», nous a habitués à certaines dérives scénaristiques, comme cette scène où elle confronte Biyouna et Isabelle Adjani dans un échange de vulgarités le plus long et le plus nul du cinéma français. Nous ne sommes pas
contre la vulgarité dans le cinéma ou la télévision quand elle est justifiée, mais de là à placer des phrases qui n'ont aucun sens de la conjugaison dans la feuille de route audiovisuelle...
Comme on pouvait s'y attendre un peu, «Aïcha 3» a été un échec audiovisuel, un fiasco médiatique et surtout un navet artistique. Scénario faible, sans originalité. On reste sur le problème des ascenseurs pour démontrer que la communauté immigrée n'a pas encore décollé. La réalisatrice a voulu rester dans l'actualité en associant dans le film les Roms et les habitants des Dom tom (deux communautés immigrées très persécutés par le gouvernement Sarkozy). Une histoire sur la cité, où les jeunes (véritable pierre angulaire des banlieues) sont absents. Un petit téléfilm qui est comme d'habitude bourré de clichés anti-arabes (exemple que les femmes arabes sont voilées) et des clichés antimusulmans (comparer le lieu saint de la Mecque à Dubaï), alors qu'en échange elle fait de la publicité positive pour l'église, (quand la mère de Aïcha musulmane prie pour le rétablissement de Ginette dans une église). Il est clair qu'à travers ces téléfilms, Yamima Benguigui règle ses comptes avec la communauté musulmane de France, pour gagner le respect du lobby juif, lequel détient toutes les entrées dans le monde politique, médiatique et culturel en France et enfin ce film vise également à régler ses comptes avec les politiques qui lui ont préféré Fadéla Amara ou Rachida Dati, car l'objectif principal de Yamina Benguigui c'est d'être ministre dans le futur gouvernement PS en cas de victoire de la gauche.
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