Lors d'une cérémonie animée hier à l'hôtel Hilton, l'Association des libraires algériens (Aslia) a honoré le grand écrivain Yasmina Khadra. Ce dernier, représenté par CHérifa Bensadek, une proche de la famille de l'écrivain, a reçu cette distinction. Un prix à la hauteur de son oeuvre et de sa plume que l'association a décidé de décerner à l'unanimité à cet écrivain, hélas absent lors de cette rencontre intellectuelle. «Nous avions pensé à la création de l'association, à créer un prix des libraires qui récompenserait une oeuvre algérienne d'un auteur algérien, qu'il soit édité ici ou à l'étranger, mais aussi des livres qui ont marqué une période, un moment, ou un lectorat ou bien une activité de libraire», explique Fatiha Soual, présidente de l'Association des libraires algériens. Un hommage, d'après elle, à un auteur à un moment où la production littéraire était presque une bouffée d'oxygène, une bouée de sauvetage. «C'est un auteur qui a énormément de succès, qui est énormément lu, qui a une littérature qui porte, qui va au-delà des frontières et qui reflète bien ce que nous représentons, d'abord en tant que pays, puis en tant que nouveau roman.» Pour Fatiha Soual, il ne fait aucun doute que Yasmina Khadra est l'auteur le plus représentatif de la littérature algérienne.
