Les doléances portent notamment sur l'augmentation des salaires et la titularisation des employés contractuels. Plusieurs services de l'hôpital d'El Bouni ont été quasiment paralysés, hier par le mouvement de contestation observé par une centaine d'employés relevant notamment des services des urgences, pédiatrie administration et les agents de sécurité de cette structure hospitalière, dite assez performante par rapport aux autres centres hospitaliers de la wilaya de Annaba. Les motifs de cette action sont les conditions socioprofessionnelles déplorables dans lesquelles exercent les contestataires. Selon certains employés de cette structure de santé, la situation prévalant au sein de l'hôpital, devient chaque jour insoutenable, tant en matière de travail que de rémunération. Sans omettre le laxisme des responsables de ce secteur, quant-aux préoccupations des employés, notamment ceux exerçant au sein des services cités ci-dessus. Dans ce sens, une batterie de revendications alimente ce mouvement qui assure le service minimum. Dans le cas où les doléances portant notamment sur l'augmentation des salaires, la titularisation des employés contractuels, entre autres revendications, le mouvement pourrait s'étendre à d'autres services dans l'hôpital. Pour l'heure, la situation socio-professionnelle, est en tête des revendications des grévistes, lesquels menacent de radicaliser leur action, si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte par les responsables de ce secteur névralgique, dans une daïra telle, qu'El Bouni, qui compte plus de 165.000 habitants. Par ailleurs, les 4000 employés des oeuvres sociales de l'université de Badji Mokhtar de Annaba, menacent d'une grève illimitée, le 13 du mois en cours, dans le cas où la tutelle ne répondrait pas favorablement à leurs doléances. De nature socioprofessionnelle, les revendications avaient été portées à la connaissance des responsables, à savoir le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Office national des oeuvres universitaires. La décision d'une grève générale illimitée à été décidée, après la réunion tenue par la Fédération des travailleurs de l'université de Annaba, lundi dernier. Une rencontre qui a porté sur la situation prévalant au sein de cette frange des travailleurs du secteur de l'université. Toutefois, il convient de rappeler que les décideurs de ce mouvement, ont déposé un préavis de grève, dont des copies ont été transmises aux instances concernées, la direction de l'université de Annaba, l'inspection du travail de la wilaya de Annaba et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Par ailleurs, il a signalé que le débrayage avait été programmé pour le 28 du mois écoulé, mais, prenant en compte la campagne électorale des législatives prévues le 10 mai prochain, la fédération, a décidé le report du mouvement pour après le scrutin. Du coup, il a été mis en place une plate-forme de revendications, portant notamment sur l'augmentation des salaires des travailleurs de ce secteur et la permanisation de ceux travaillant en qualité de contractuels. Autre point revendiqué par les employés: l'augmentation de la prime de rendement à 40%. Plusieurs autres revendications ont été soulevées par les travailleurs, dont la promotion professionnelle automatique des employés, sans le recours au concours, notamment pour les fonctionnaires remplissant les critères d'ancienneté et d'expérience. Rappelons que lors de la journée de protestation observée le 22 avril dernier, toutes les activités en étroite relation avec la vie des étudiants bénéficiaires du régime internat ont été paralysées comme la restauration, les foyers et autres services annexes d'entretien et de maintenance des équipements en fonction au niveau des différentes résidences. Une action qui a eu, notons-le, des retombées sur le fonctionnement de la totalité des résidences universitaires qui comptabilisent plus de 15.000 étudiants internes.
