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Son nouveau spectacle prévu janvier 2013
ABDELKADER SECTEUR AU CHAPITEAU DU HILTON
Publié dans L'Expression le 11 - 08 - 2012

Beaucoup de monde s'est déplacé mercredi soir pour assister au stand-up de l'humoriste algérien du moment, qui fait le plus rire.
Il s'agit de Abdelkader Secteur dont c'est la première soirée ramadhanesque où il monte sur scène. «Une fois que j'ai vu ce public, toute la fatigue a disparu!» nous a confié en aparté avant le spectacle où circonstance oblige, l'homme de Ghazaouet a dû l'adapter à l'heure du ftour en raillant notamment les jeunes qui passent leur temps à geindre et à se plaindre à longueur de journée durant le carême. Abdelkader Secteur est revenu sur ses débuts, son arrivée en France grâce au coup de fil d'un certain Mohamed, le metteur en scène de Jamel Debbouze au Jamel comedy club avec lequel il travaille désormais mais aussi sur les instants fragiles et pleins d'innocence de son enfance, la dureté de la vie et la sévérité de son père... Une vie de chien, le nom de son spectacle sera entrecoupé de quelques sketchs inédits, histoire de tester les nouveaux et voir ce que cela va donner sur le public. Ce sera cependant une heure et demie de rire et d'esbroufe en tout genre, un peu brouillon faut il l'avouer, avec un certain goût pour la spontanéité, l'improvisation même mais dans la totale interactivité avec son public. Son tout nouveau spectacle sera présenté en janvier 2013 car notre humoriste aura trop à faire d'ici là. Plusieurs dates et des pays à visiter sont inscrits sur son agenda: la Hollande, l'Allemagne, la Belgique, la France et le Canada où il compte rester environ un mois et demi. Notons que les textes que le public entend sont entièrement signés par Secteur, aidés par son metteur en scène, Mohamed Hamidi, un immigré, né en France mais originaire de la même ville que Abdelkader «C'est lui qui m'a mis en contact avec Jamel Debbouze pour que je monte à Paris en 2009. Il est de ma région. Il me connaît très bien. C'est un immigré qui vit là-bas. Il m'aide dans la mise en scène. Ecrire en français pour un public français, je ne peux pas. 30% oui, mais pas plus car la région de Ghazaouate a un accent à elle qui fait rire, si je parle en français je perdrai ça et j'ai un public, des familles qui m'apprécient comme ça. Si je fais mon spectacle à 80% en français je perdrai ces gens. A quoi ça sert de perdre ce que j'ai pour aller vers un public qui pourrait ne pas apprécier ce que je fais. Je préfère rester comme ça». A propos de l'épisode d'Oran où notre artiste s'est fait huer par le public, Secteur nous donnera sa version des faits. «Ce qui s'est passé à Oran? L'organisation ce n'était pas ça. Deuxième des choses: j'ai mon public et des détracteurs, certes. J'accepte, pas de souci. Déjà l'entrée était gratuite. Il y avait deux chanteurs qui devaient se produire après moi, un groupe des Gypsi King et Kahled et on m'a ramené avec eux. Je suis passé avec des chanteurs de raï qui ramènent beaucoup de monde et c'est le début du mois de Ramadhan. Les gens avaient plus envie de danser que de rire. Moi je passe avec un groupe de haouzi, de gens posés qui apprécient. Il y avait dix mille personnes dont trois mille, des familles qui voulaient m'écouter à cent pour cent. Mais ceux qui étaient derrière qui criaient, car voulaient entendre Khaled à tout prix les en ont empêchés. C'est eux qui m'ont dérangé. Cette fois, on n'a pas voulu de moi. Tant pis, normal.» Evoquant le fameux projet d'émission télé qu'on lui aurait proposé et dont on a dit qu'il aurait annulé à la dernière minute, Secteur s'en explique en toute franchise: «C'est vrai. Je ne reviens pas sur ma parole. Je suis un homme franc. On m'a proposé cette série et j'étais d'accord. Quand on me l'a proposé, Karim Debouze et Mohamed Hamidi étaient d'accord pour que je parte pour un mois et 20 jours de tournage. Ils ont demandé le scénario pour le lire. On le leur a refusé. On a dit que c'était confidentiel. J'ai dit mâlich. Je devais prendre moi-même la décision. Je pouvais réaménager le scenario si le texte ne me plaisait pas. J'ai rencontré Jaâfar Gacem, un homme respectueux et professionnel. J'ai eu un rendez-vous avec celui qui travaille avec lui, pas la peine de vous dire qui c'est. Il m'a parlé avec une façon que je n'ai pas aimé, pas une fois, pas deux. J'ai appelé en France et je leur ai dit que j'annulais. Ils m'ont dit: «Rentrez chez vous et on reparlera le lendemain». Entre-temps le portable s'est déchargé car j'ai parlé durant tout le trajet. En l'ouvrant, après l'avoir chargé, j'ai trouvé un texto le lendemain de l'adjoint de Jaâfar Gacem, me disant qu'on annule faute de public. Déjà que je ne voulais pas, mais après m'être calmé, je retrouve ce message..». Toujours avec le sourire, Abdelkader Secteur qui ne se laisse pas démonter aussi facilement, garde la tête bien sur les épaules. «Quand je suis monté en France, en Algérie j'avais une certaine image de ce pays. Une fois là-bas, je l'ai vu différemment, donc mon nouveau spectacle n'a rien à voir avec l'ancien...». On l'attend avec impatience...

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