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La France et l'UA appellent au dialogue
CRISE AU NORD DU MALI
Publié dans L'Expression le 17 - 11 - 2012

Une délégation d'Ansar Eddine était reçue hier par le président burkinabé, Blaise Compaoré
A quelques jours de l'expiration de l'ultimatum accordé par le Conseil de sécurité de l'ONU à la Cédéao, appelée à présenter le 26 du mois courant un plan militaire opérationnel en vue d'une intervention, les événements s'accélèrent à grands pas au Mali.
Le chef de l'Etat français, François Hollande, au même titre que l'Union européenne et l'union africaine, jugent urgent que les autorités maliennes de transition mettent en place une structure de dialogue. S'adressant au président malien Dioncounda Traoré, le premier responsable français insiste sur «une intensification du dialogue avec les représentants des populations du nord de ce pays qui rejettent le terrorisme», indique un communiqué de l'Elysée, rendu public, jeudi dernier. Toutefois, le chef de l'Etat français ne renonce pas à l'idée d'une intervention militaire. Dans ce sens, on souligne, dans le même document, «l'accélération de ce dialogue doit accompagner la progression des efforts africains de planification militaire».
François Hollande exprimant la volonté de l'Hexagone confirme au président malien qu'«une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies puisse être adoptée avant la fin de l'année pour autoriser le déploiement d'une force africaine au Mali, ainsi que le demandent explicitement la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l'Union africaine». Pour sa part, l'UA par l'intermédiaire du Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, soutient qu'«il est urgent d'avoir une structure du dialogue». L'ex-président burundais s'exprimait à l'issue d'un entretien à Ouagadougou avec le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Anticipant sur cette question qui répond aux attentes de l'Elysée et de la Cédéao, le président malien avait annoncé lors du sommet de la Cédéao, le 11 novembre à Abuja, que «des Assises nationales auront lieu prochainement et qu'aussitôt après, le comité de négociations sera mis en place». Les partisans d'une intervention militaire semblent perdre patience et exercent une pression sur le gouvernement transitoire malien pour concrétiser une structure de dialogue.
Dans ce contexte, Pierre Buyoya indique encore: «Nous attendons tous avec impatience que cela soit fait, parce que c'est un élément important. Le médiateur ne peut pas avancer s'il n'y a pas au moins deux parties à la table des négociations». Des discussions inter- maliennes devraient aussi inclure le Mouvement national de libération de l'Azawad et Ansar Eddine, considérés comme des interlocuteurs légitimes par Bamako et la Communauté internationale.
Cependant Ansar Eddine qui dénonce le terrorisme, annonçant officiellement son divorce avec Al Qaîda au Maghreb islamique et prêt à renoncer à imposer la charia dans tout le Mali, continue de nourrir un différend entre Alger et Paris.
A ce propos d'ailleurs, la France veut des actes concrets. Intervenant dans ce sens, jeudi dernier, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français soutient: «Paris a demandé que les déclarations d'Ansar Eddine soient suivies d'effets et que le groupe islamiste rompe ses liens avec les organisations terroristes.» Les démarches de ce groupe ont été perçues comme une volonté de bonne foi par des observateurs de la scène sécuritaire et même bien accueillies par Buyoya, notamment que cette organisation vient de proposer, depuis Ouagadougou d'aider à débarrasser le nord du Mali du terrorisme et des mouvements étrangers. «C'est certainement un pas dans la bonne direction. Maintenant, c'est à la table des négociations qu'on verra si ces déclarations sont réelles. Il faut négocier avec les groupes, les mouvements rebelles maliens qui acceptent le principe de l'unité nationale, l'intégrité territoriale mais aussi la laïcité de l'Etat», a insisté dans sa déclaration le représentant de l'UA. S'alignant sur la position de l'Algérie, la Tunisie vient de mettre en garde contre les conséquences d'une intervention militaire, dans un communiqué. Pour la Tunisie, une telle aventure permettra l'instauration «d'un foyer de tension dans la région, notamment à la frontière maghrébine ce qui aura des conséquences négatives sur sa sécurité nationale».
Soutenant la voix des négociations, elle souligne: «Il faut épuiser toutes les options pacifiques susceptibles de régler la crise malienne avant d'utiliser la force», et appelle au soutien du gouvernement de transition malien. A rappeler que l'Algérie, qui continue d'appeler à une solution pacifique, prévenait en cas de recours à la force, de procéder à la fermeture de ses frontières. Ce n'est pas une simple menace en l'air, mais une réaction souveraine d'un pays qui refuse une guerre injustifiée.


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