ce stade est une infrastructure qui devrait hausser la wilaya de Tizi Ouzou au niveau des grandes villes. Lors de sa visite, hier dans la wilaya de Tzi Ouzou, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi a été on ne peut plus ferme: dix-sept mois de délai pour achever les travaux du stade de 50.000 places de Tizi Ouzou. Le ministre a, en priorité, tenu à se rendre sur le chantier de cette grande infrastructure sportive pour s'enquérir de l'avancée des travaux de réalisation. L'hôte de la ville des Genêts a également incité les services et les entreprises concernés à veiller à ce que les délais soient respectés. Il a d'ailleurs, à cet effet, donné des instructions fermes pour sanctionner les entreprises qui accuseraient des retards dans la réception des travaux. Le ministre a, par ailleurs, rappelé que ce stade est une infrastructure qui devrait hausser la wilaya de Tizi Ouzou au niveau des grandes villes. Un stade dont bénéficiera le club phare du Djurdjura, la JSK, qui aura enfin une infrastructure à la hauteur de son prestige. Hélas, comme le déplorera d'ailleurs le ministre, l'état d'avancement des travaux n'a atteint que 10% pour le football et 20% en incluant les autres disciplines. Une infrastructure pour laquelle l'Etat a mis 32 milliards de dinars. Par ailleurs, la visite du ministre n'a pas remis au goût du jour une autre infrastructure qui est prévue à Aghribs. Un centre d'entraînement des équipes nationales, doté de toutes les infrastructures, pour des stages de niveau international. Lancé depuis quelques années, ce centre n'a pas encore vu les travaux commencer pour des raisons encore inconnues. Rappelons que la wilaya de Tizi Ouzou connaît un grand retard dans la modernisation des infrastructures sportives. Les petits clubs à travers les communes, demeurent sans aides substantielles. Mises sous la tutelle des Assemblées populaires communales, leurs équipes, toutes disciplines confondues, végètent dans le dénuement. Des clubs communaux naissent et disparaissent telles des comètes dans un univers sans pitié pour les plus petits. Cela, sans citer les autres disciplines autres que le football. Notons également que la jeunesse manque cruellement d'infrastructures sportives dans le milieu rural ce qui influe négativement sur le moral de cette frange qui attend beaucoup des pouvoirs publics.