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Guerre à l'économie
Publié dans L'Expression le 28 - 01 - 2013

«L'art de la guerre, qui est l'art de détruire les hommes, comme la politique est celui de les tromper.» Jean Le Rond d'Alembert - 1717-1783 -
Tout le monde se souvient de la déclaration fracassante de Belaïd Abdeslam à ses solliciteurs quand il accepta de prendre la responsabilité du gouvernement au beau milieu de la tempête de la tragédie nationale: «J'ai un programme d'économie de guerre!» s'était écrié le père de l'industrie industrialisante en étalant son ambitieux programme économique et social. L'économie de guerre supposait chez le patriote sincère et madré l'utilisation rationnelle et parcimonieuse de toutes les ressources disponibles pour atteindre les objectifs tracés sans gaspillage aucun. En un mot, mettre tout au service de la guerre que le pays menait sur plusieurs fronts. S'il y a une économie de guerre, il y a aussi une guerre économique. Deux pays en conflit ouvert ou latent peuvent prendre des mesures économiques pour affaiblir l'un l'autre. Les troupes qui envahissent un territoire donné peuvent détruire toutes les infrastructures économiques de l'adversaire pour lui couper toutes ses sources de ravitaillement ou tout espoir de regain. C'est le cas des troupes coloniales. Une armée en retraite peut détruire et/ou prendre avec elle tous les biens consommables pour affamer un adversaire éloigné de ses bases de ravitaillement: ce fut la tactique des stratèges russes pendant l'invasion napoléonienne. Les soldats de la Grande Armée en déroute furent réduits à manger leurs chevaux ou à mendier des quignons de pain chez leurs vaincus d'hier. Napoléon dans sa guerre contre le Royaume-Uni essaya même de mobiliser toute l'Europe pour opérer un blocus contre la perfide Albion. Cela fut un lamentable échec car non seulement la Grande-Bretagne était une puissance maritime, mais elle était aussi une île qui entretenait de solides relations commerciales avec le reste du monde. De nos jours, ces formes de blocus sont appelées sanctions économiques, voire embargo, votées à l'ONU. Ainsi, elles ont été prises sous la houlette des Etats-Unis pour affaiblir le régime de Saddam Hussein en Irak ou contre la Corée du Nord. Tous les régimes qui ne veulent pas passer sous les fourches caudines de la mondialisation sont menacés de ces terribles sanctions. Des opérations plus perfides ont été aussi utilisées pour saper l'économie de l'adversaire: les Américains, par des manoeuvres boursières mirent en danger les finances du Royaume-Uni en provoquant la chute vertigineuse de la livre sterling sur les places boursières à la suite du conflit du canal de Suez. Cela amena le gouvernement de sa très Gracieuse Majesté à des sentiments plus tempérés. Les Etats-Unis firent plus: ils ne se contentèrent pas de lancer des bombes de toutes les puissances, de toutes les tailles et de toute nature sur le pauvre Vietnam du Nord. Ils fabriquèrent des tonnes de fausse monnaie nord-vietnamienne qu'ils semèrent sur un sol criblé de cratères. Seul le patriotisme d'un peuple mené et embrigadé par un gouvernement communiste sauva le pays d'une faillite économique. La propagande occidentale avait toujours présenté les bombardements allemands sur les villes d'Angleterre comme des actes barbares: le régime hitlérien ne faisait que répondre aux bombardements massifs de l'aviation anglaise sur les centres urbains et industriels de l'Allemagne au lendemain de la débâcle des troupes franco-britanniques à Dunkerque. S'il y a une guerre économique, il y a aussi une guerilla économique: l'originale décision que prit l'ALN pour amoindrir les rentrées fiscales du Trésor français en prohibant la consommation de produits soumis à une forte pression fiscale comme les tabacs et les alcools, a laissé une trace profonde dans les mémoires des intoxiqués algériens.
Quand la frêle Mauritanie menée par un gouvernement de Françafrique voulut prendre sa part dans le gâteau du Sahara occidental, le Polisario n'eut qu'un geste: attaquer le train minéralier de Zouérate. Voyant son pays asphyxié économiquement, le gouvernement de Ould Daddah se retira piteusement du Sahara occidental. Boumediene essaya d'utiliser l'arme du pétrole contre les pays consommateurs qui soutenaient Israël. On en subit aujourd'hui les représailles de la part des alliés objectifs de l'entité sioniste: l'attaque d'un site aussi important que celui de Tiguentourine fait aussi partie de cette guerre perfide planifiée par certains pays gaziers du Moyen-Orient pour punir l'Algérie. Elle rappelle toutes les agressions que subirent les entreprises algériennes durant la tragédie nationale.


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