L'inauguration, au mois de décembre, du tronçon contournant la ville de Bouira est un acquis qui dispense les usagers de la RN5 du calvaire des virages d'Errich. La double voie permet aux automobilistes d'éviter 7 kilomètres sinueux où l'avancée est continuellement ralentie par les véhicules lourds. Ce précieux acquis a, hélas, engendré un autre problème. Sur les deux extrémités de l'ouvrage, long de 17 km, des bouchons se forment et compliquent la circulation des voyageurs dans les deux sens. A la hauteur de la commune d'Aïn Turck, les concepteurs de cette autoroute ont implanté un virage extrêmement dangereux qui doit dans l'immédiat, faire l'objet d'une signalisation particulière. Pour les responsables, la saturation en partant vers Alger trouvera prochainement une solution avec l'inscription d'un prolongement jusqu'à El-Adjiba. Plus au nord, les contournements de Kadiria et d'Aomar épargneront beaucoup de peine aux usagers en attendant la réception des tunnels et du viaduc d'Oued Errokham. L'objectif essentiel visé qui reste la réduction des accidents n'est pas totalement atteint, mais les statistiques sont favorables malgré le nombre important de véhicules qui empruntent la RN5 on en compte plus de 40.000 par jour.