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L'Occident "paiera cher" son soutien à Al Qaîda
DANS UNE INTERVIEW BACHAR AL-ASSAD PREVIENT
Publié dans L'Expression le 20 - 04 - 2013

Bachar al-Assad accuse l'Occident de financer le terrorisme en Syrie
Bachar al-Assad a affirmé mercredi que les Occidentaux jouaient avec le feu en finançant Al Qaîda et a laissé entendre qu'il comptait rester au pouvoir jusqu'en 2014, voire au-delà.
Dans une interview d'une heure à la chaîne Al-Ikhbariya, où il est apparu tranquille, M.Assad a prévenu que la guerre dans son pays pourrait gagner la Jordanie voisine, qu'il accuse d'entraîner les combattants rebelles et de faciliter l'entrée de «milliers» d'entre eux en Syrie. «L'incendie ne s'arrêtera pas à nos frontières, tout le monde sait que la Jordanie est aussi exposée (à la crise) que la Syrie», a-t-il dit, tandis qu'à Washington, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel annonçait un renforcement du dispositif militaire américain en Jordanie, qui dépassera les 200 hommes.
«L'Occident a déjà payé très cher le fait d'avoir financé à ses débuts Al Qaîda en Afghanistan. Aujourd'hui il fait la même chose en Syrie, en Libye et dans d'autres endroits et il paiera cher au coeur de l'Europe et des Etats-Unis», a prévenu M. Assad. Il faisait aussi allusion à l'aide accordée par Washington dans les années 1980 en Afghanistan aux moudjahidin luttant contre l'occupation soviétique, dont ceux d'Al Qaîda, qui se sont ensuite retournés de manière spectaculaire contre les Etats-Unis en 2001.
«L'Occident ne sait pas que ce terrorisme se retournera contre lui», a-t-il précisé. Ils «combattent Al Qaîda au Mali et le soutiennent en Syrie. C'est la politique de deux poids deux mesures», a-t-il ajouté en référence à l'intervention française dans le pays africain. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, refusent de fournir des armes aux rebelles, arguant qu'elles pourraient tomber entre les mains d'extrémistes. Mais M.Assad a souligné dans son interview qu' «il n'y a pas de terroriste modéré», rejetant toute distinction entre les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) et les groupuscules jihadistes, dont le Front jihadiste Al-Nosra, qui a récemment fait allégeance à Al Qaîda. «Al Qaîda domine (la rébellion) en Syrie», a-t-il souligné. Le président syrien a affirmé qu'une défaite de son régime face aux rebelles, qu'il a comme toujours qualifiés de terroristes financés par l'étranger, signifierait «la fin de la Syrie».
«Nous n'avons pas d'autres options que la victoire, car si nous ne sommes pas victorieux, ce sera la fin de la Syrie», a déclaré M.Assad. Il a lié son départ à une «décision du peuple», laissant entendre qu'il pourrait se représenter à la présidentielle à l'issue de son mandat en 2014. M.Assad s'en est pris à l'opposition, essentiellement basée à l'étranger, doutant de son patriotisme, minimisant son appui populaire et estimant qu'elle n'était pas à la hauteur pour s'engager dans un dialogue avec Damas. «Comment êtes-vous patriote si vous avez fui à l'étranger? (...) Dans tous les pays du monde, l'opposition est une opposition élue et bénéficie d'une base populaire. Où sont les élections sur lesquelles se base cette opposition-là?», a-t-il demandé. Sur un éventuel dialogue avec l'opposition, M.Assad a affirmé qu'il ne négocierait pas avec ceux qui ont «encaissé de l'argent pour vendre la patrie» et «ceux qui n'ont pas de base populaire».
Evoquant une éventuelle intervention humanitaire internationale, dans un pays qui compte désormais selon l'ONU 2,5 millions de déplacés et d'importantes pénuries alimentaires, M. Assad a estimé qu'elle «viserait uniquement à détruire les Syriens» en rendant le pays dépendant de l'étranger. A Washington, les responsables de la Défense ont refusé de répondre à des question au Sénat sur l'utilisation ou non d'armes chimiques en Syrie, semant le doute sur leur éventuel emploi.
Parallèlement, l'Union européenne envisage de lever partiellement son embargo pétrolier afin d'aider financièrement les rebelles, qui contrôlent désormais une partie des champs pétrolifères dans l'est et le nord du pays. Et à New York, le patron de l'ONU Ban Ki-moon s'est montré évasif sur l'avenir de la tâche du médiateur international Lakhdar Brahimi, dont la mission est au point mort.


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